Le Meilleur Pâtissier est une émission diffusée chaque année sur M6 au mois de septembre depuis 2012. Ce programme met en compétition des pâtissiers amateurs venus de tout horizon afin d'obtenir le titre du Meilleur Pâtissier et la publication de son propre livre de recettes. Ces candidat(e)s, tout au long de l'émission, sont soumis aux différentes épreuves: classique revisité, technique et créative. Ils doivent présenter leurs desserts à un jury d'experts composé de la blogueuse Mercotte et le chef pâtissier Cyril Lignac. Dans la dernière épreuve, un invité de marque, meilleur ouvrier de France, vient s'ajouter à la liste des membres du jury. Le candidat qui aura le moins réussi est éliminé.
Stéphanie Bienvenu d'origine angevine était l'une de ses candidat(e)s. Cette trentenaire a participé à la 8e édition du Meilleur Pâtissier diffusée sur M6 en septembre dernier. Perfectionniste et méticuleuse, elle a quasi remporté toutes les épreuves techniques en plus de certaines épreuves créatives et les revisite. Arrivée en finale, cette mère de deux filles, contre toute attente, a terminé 2e sur le podium face à Camille, grande gagnante du concours et Sophie qui finit à la 3e place. Aujourd'hui, Stéphanie a accepté de s'entretenir avec nous pour nous parler du tournage, de sa formation et de sa passion.
Podcast Journal: Qui es-tu et que fais-tu dans la vie?
Stéphanie: Je m'appelle Stéphanie Bienvenu, j'ai 37 ans. Je suis maman de deux petites filles, je suis mariée et assureur depuis 17 ans. J'ai engagé une reconversion en pâtisserie depuis le mois d'octobre. Je fais une grande école de gastronomie française qui s'appelle Ferrandi à Paris et actuellement je suis en stage avant de passer mon diplôme au mois de mai.
Podcast journal: Depuis quand fais-tu de la pâtisserie?
Stéphanie: Je fais de la pâtisserie depuis toute petite car ma grand mère faisait une tarte pommes fantastique et je faisais ça avec elle. C'est ça qui m'a donné le goût de faire la pâtisserie. J'ai malheureusement perdu ma grand-mère en 1999 donc j'étais encore jeune et je n'ai plus eu envie de rien à vrai dire, donc la pâtisserie a été mise dans un carton et je l'ai oublié. Quelques années plus tard, je suis devenue maman, j'ai eu envie de partager cela avec mes filles, on a commencé à en faire. En général, quand je me lance dans un truc, je le fais à fond donc, j'ai lu pas mal de bouquins, j'ai regardé des tuto, je me suis beaucoup entraînée et voilà le résultat maintenant.
Qu'est-ce qui t'a poussé à faire l'émission Le Meilleur Pâtissier saison 8?
Stéphanie: Ce qui m'a poussé à faire l'émission c'est une amie qui n'a pas souhaité la faire. Elle sait que j'aime le challenge, la compétition donc elle a donné mon Instagram à la casteuse qui m'a contacté et m'a dit: "écoutes, il reste une place. Si dans l'heure qui suit tu nous envoies une petite vidéo de 30 secondes pour te présenter, je te mets dans le "lot" des derniers candidat(e)s et on verra si tu es sélectionnée ou pas".
Podcast journal: Comment s'est passé le tournage?
Stéphanie: Le tournage s'est super bien passé. C'était éreintant. C'est vraiment des grosses journées où on commence vers 7h le matin, on est directement équipé de micros. On doit lâcher notre téléphone portable, ce qui était très compliqué pour moi et qu'on récupère le soir vers 21h, 22h, 23h même minuit. C'étaient de très grosses journées mais c'était une superbe aventure humaine, j'ai rencontré des gens formidables donc certains avec qui j'ai gardé le contact. C'était une très belle aventure.
Podcast journal: Tu faisais partie des 3 finalistes du Meilleur Pâtissier, tu n'as pas été trop déçue de ne pas avoir remporté la 8e saison de l'émission?
Stéphanie: i[J'ai fait partie des 3 finalistes, j'ai fini 2ème apparemment, c'était frustrant, on l'a assez vu. D'ailleurs, ça a fait pas mal parlé sur Twitter en disant que: "la haine a un visage". J'aimerais savoir qui est celui qui aime perdre. Je n'ai jamais caché que je voulais gagner, j'ai fait cette émission pour gagner. Je me suis éclatée, bien évidemment, mais c'était pour gagner et forcément j'étais un peu frustrée d'avoir fini 2ème. Après je sais ce que j'ai fait, c'était mes recettes, je ne changerai rien.
Podcast journal: Selon un article du site Hitwest, tu as pu intégrer une prestigieuse école du nom de Ferrandi pour faire un CAP Pâtisserie, tu peux m'en dire plus?
Stéphanie: J'ai intégré Ferrandi, c'est l'une des plus prestigieuses écoles françaises voire mondiale j'ai envie de dire. C'est vraiment le top, je suis heureuse d'être dans cette école. J'ai fait de la théorie d'octobre à décembre là-bas et j'enchaîne avec 4 mois de stage. Ensuite, je retourne à Ferrandi une semaine en mai pour se remettre un petit peu dans le bain puis passer mon diplôme et normalement, si tout va bien, je serai diplômée du CAP pâtisserie de chez Ferrandi. C'est la classe!
Podcast journal: Tu as aussi beaucoup d'offres d'emploi sur Angers voire partout en France?
Stéphanie: J'ai beaucoup de propositions d'ateliers, de masterclass, ça correspond à mon projet de reconversion. Je suis à mon propre compte car forcément en étant sollicitée, je n'avais pas envie de refuser, j'avais envie de travailler et répondre aux demandes. Je vais faire du consulting par la suite, aider ceux qui sont un peu en manque de création parce que c'est vraiment mon truc la créativité et faire des ateliers, des masterclass un peu partout d'ailleurs où on me demandera. Je suis ouverte à toutes propositions et ce sera avec grand plaisir de pouvoir faire cela. Le fait que ce soit mon métier aujourd'hui, c'est vraiment un rêve qui devient réalité.
Podcast journal: Après ton CAP qu'est-ce que tu envisages de faire?
Stéphanie: Comme je disais, après mon CAP, l'idée c'est de faire du consulting, des ateliers, des masterclass, et répondre aux commandes de gâteaux puisque j'en ai pas mal. Donc, c'est avec plaisir que j'y réponds. A savoir que je ne fais pas de cake design, ça veut dire que je ne fais pas de pâte à sucre. C'est un métier à part, c'est un vrai métier que je ne maîtrise pas, que je ne connais pas. Puis, chacun son domaine, il y a des gens qui font ça très, très bien et moi pas du tout.
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