"Management fad", mode de management. J'ai découvert cette expression quand je me suis plongé dans la littérature du management.
Les entreprises suivent des modes. Les entreprises sont des moutons. Il y a la mode du reengineering (diviser par deux les effectifs), de la qualité (emploi à vie), de l'intelligence artificielle, de la block chain, des délocalisations, du développement durable, de la croissance externe, puis de la croissance interne...
Ces modes, contradictoires les unes des autres, ne coûtent-elles pas cher aux entreprises et à l'économie ?
Mais elles ont une logique : la pression sociale. Le dirigeant de multinationale, qui est un salarié, subit la pression de la bourse et des actionnaires "activistes", autrement dit une forme "d'opinion". Il s'agit peut-être de celle de gens qui ont une haute opinion d'eux-mêmes, mais il n'en demeure pas moins qu'ils sont soumis à des phénomènes qui ressemblent à ce que l'on appelle, ailleurs, "populisme". D'ailleurs la mode a un intérêt : elle évite de penser.
A côté des girouettes, il y a aussi ce que la théorie du management appelle les "leaders". Le leader est, probablement, plus souvent un entrepreneur qu'un dirigeant salarié. Paradoxalement être un leader n'est pas compatible avec une carrière ?