Elle était le doux fruit, le doux fruit défendu,
Dans ce jardin d’Eden où le bois pourfendu
Refleurissait encor dans un parfum de roses,
De rosée et d’air pur où l’or est peu de chose.
Elle était le doux fruit, le doux fruit défendu,
Belle tel un ange astral de son ciel descendu
Un jour de grand soleil, quand sommeille les étoiles
De la nuit, terne, en berne, où rien ne se dévoile.
Elle était le doux fruit, le doux fruit défendu,
Quand ce jour malheureux, à l’heure inattendue,
Candide et innocent, il refit dans ce rêve
Qui toujours survivra, le geste que fit Eve.
1990
Pascal Blaise Beboua
Partager cet article
Repost0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :Vous aimerez aussi :
Quand la vie m'étire à n'en plus finir Une fourmi de dix-huit mètres Je marche Ô vous du petit matinPoètes D'aujourd'hui
« Article précédent