Spinning Coin est un quatuor venu de Glasgow qui se nourrit des origines de chacun de ses membres. En effet, Rachel Taylor est Canadienne et a dû quitter le Royaume-Uni et elle a choisi Berlin – où Sean Armstrong l’a suivie. Oui, les deux autres membres Jack Mellin et Chris White sont, eux, restés en Écosse. Pourtant, cette séparation physique a inversement rapproché les quatre amis qui ont réalisé alors à quel point ils souhaitaient poursuivre Spinning Coin suite à Permo qui remonte à 2017.
Aussi ce second album est-il une ouverture de leur univers, et il ne sera pas surprenant d’apprendre qu’ils l’ont enregistré en France, en quelques jours seulement, alors qu’ils parcouraient l’Europe des concerts et festivals l’été dernier.
Si leur premier album était plutôt politique, les paroles de Hyacinth sont davantage tournées vers ce « besoin d’amour dans un monde souvent peu aimant ». Et justement, sans oublier d’être objectif et réaliste sur le monde qui nous entoure, Mellin explique qu’il tente de montrer qu’il y a toujours une part d’optimisme et de positivisme possible.
La splendide illustration de Rob Churm vient confirmer cette envie presque onirique de voir le monde à la fois tel qu’il est tout en le percevant tel qu’il devrait ou pourrait être. Dès lors, les treize chansons sont tout de suite jouissives, mêlant savamment les clichés du genre pop punk avec une vision et un dynamisme très 2020 !
(in Heepro Music, le 06/03/2020)
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Jeu de briques
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