Après une erreur qui arrêta les applications informatiques de l’entreprise cinq heures, la directrice des ressources humaines reçut Jean Leboin. Après les remontrances, celle-ci lui expliqua avec un ton pénétré que compte tenu de sa situation de père de famille, on lui proposait un arrangement évitant un licenciement sec.
Le lendemain, on enchaina Jean au fond d’un minuscule local de service, nu. On lui apporterait deux repas par jour. Ses collègues pourraient venir à tout moment déverser sur lui leur trop plein de frustrations et de haines. Matraque, tisonnier et couteaux leur seraient fournis de sept à dix-neuf heures.