Coucou les gens!
Aujourd’hui, review un peu particulière d’un film qui sera sorti dans les salles internationales avec parfois plusieurs mois de différence, sans raison apparente. Il sera donc listé dans les films sortis en 2020, même si, officiellement, il est sorti à Noël 2019… Whatever.
Il n’en est toutefois pas moins que Little Women est un livre que j’ai adoré enfant, que j’ai relu adolescente, et dont j’ai adulé l’adaptation ciné des années 90. Alors, qu’est-ce que cette mouture a bien pu donner?
Spoiler: c’est désormais mon préféré.
Synopsis
En pleine guerre civile américaine, les quatre filles March vivent une existence insouciante, innocente et pleine de rêves. Elles s’entichent de leur voisin, Laurie, qui vient vite étoffer leur joyeuse bande. Mais l’enfance ne dure pas toute la vie…
Adapté sans redite
Je le disais en introduction, Little Women (ou Les quatre filles du Dr March en VF) est un livre que j’ai dévoré plusieurs fois dans ma vie. Un livre qui, malgré certains thèmes forts voire graves, est comme un bonbon auquel on retourne encore et encore.
Ce qui explique peut-être pourquoi il a été tellement adapté. Enfant des années 90, j’ai été bercée avec la version avec Wynona Ryder et Gabriel Byrne. J’ai aussi bien apprécié la version BBC de 2018.
Quoi qu’il en soit, quand une énième adaptation a été annoncée, j’ai été tout aussi enthousiaste que si ça avait été la première. J’étais plus que ravie de retrouver Jo, Meg, et surtout Laurie, mon personnage préféré sur lequel j’ai toujours eu un crush certain. XD
J’avais cependant un peu ‘peur’ que ce film soit une redite. Qu’on y revoit les mêmes scènes, encore et encore, dans le même ordre, presqu’en miroir parfait de ce qui avait été fait avant.
IL N’EN EST RIEN!
Non contente que réunit un casting de fou dingue (j’y reviens), Greta Gerwig a pris le parti de tout faire différemment. Ce qui rend le film bien plus dynamique que les adaptations précédentes, qui permet aussi une esthétique plus marquée, des personnages plus visiblement différents à mesure que le temps passe.
Franchement, je n’ai strictement RIEN à redire. C’est rare, profitez-en.
Casting de rêve
Du coup, pour ne réellement rien spoiler, me voici avec le cast.
Jo March, rebelle devant l’Éternel, a donc les traits de Saoirse Ronan, ma chérie. Elle irradie, n’aura jamais été aussi belle ni aussi bien dans ses baskets d’époque que dans ce film. Je le dis à chaque fois, mais elle est bluffante et vive l’Irlande.
Amy March, la benjamine de la fratrie, est quant à elle incarnée par Florence Pugh, que j’apprécie franchement de plus en plus.
Et Meg, Beth et Marmee March, respectivement ainée, cadette et mère, sont elles interprétées par mon adorée Emma Watson, la très mignonne Eliza Scanlen, et la toujours excellente Laura Dern.
Autour de cette joyeuse bande gravite donc Theodore ‘Teddy’ Laurence ‘Laurie’, le voisin et ami des filles, incarnée dans les années 90 par Christian Bale et ici par Timothée Chalamet. Que je n’ai jamais pu saquer, et qui a toujours joué comme une brèle dans tout ce que j’ai vu avec lui.
(Je pense honnêtement ne plus jamais dire ça de ma vie.
Quant aux autres, en vrac, je citerai James Norton (bonsoooooir BG); Louis Garrel (pareil); l’inénarrable Meryl Streep; ou encore Bob Odenkirk.
Que du beau monde, en somme.
Bref, Little Women version 2019/20 n’est pas du tout une redite de ce qui a été fait avant. Un film frais, percutant, touchant, émouvant et, comme toujours, une histoire qui prend aux tripes. A voir!
Note: 8,75/10 (scénario: 9/10 (très malin) – jeu: 9/10 – BO: 8/10 (bonjour Alexandre, ça va depuis le temps?) – adaptation: 9/10)