Il n'est même pas certain que je parvienne à me défaire d'une dépendance assez marquée à l'outil informatique au cours des prochaines semaines et que je reste, même en pointillés estivaux, connecté à cette blogosphère à laquelle j'imagine appartenir, de près ou de loin, depuis maintenant plus de trois ans et que je m'efforce d'inonder de mes phrases biscornues et interminables à chaque fois que l'occasion m'en est donnée, selon un rythme que je tente de conserver hebdomadaire même si, comme c'est le cas en ce moment, un vrai relâchement se fait jour dans mes écrits au moment où je m'apprête à quitter une Lorraine dont la grisaille n'a jamais été aussi persistante pour rallier d'autres points de notre hexagone national, d'abord en direction des Alpes où une bonne cure mêlée de marche et de musique classique m'attend avant qu'une traversée d'est en ouest de plus de neuf cents kilomètres ne me donne l'occasion de retrouver une lumière charentaise dont j'avais apprécié les bienfaits l'an passé, à la Toussaint, accumulant ainsi une dose vitale d'énergie dont la nécessité ne tardera pas à se faire sentir à l'approche de ce cruel mois de septembre, symbole de reprise et de travail, un horizon encore lointain qui pointera bien trop tôt ses vilains crocs, ceux qui vous menacent de travailler plus pour gagner pareil, démentant ainsi les fanfaronnades d'un monsieur dont la présence insistante finira par me rendre honteux d'être français.
Bonnes vacances à ceux qui ont la chance d'en prendre et rendez-vous à très bientôt, voire avant...