En effet, en mai 2018 Donald Trump annonce le retrait des États-Unis du Plan d’action global commun, établit par les accords de Vienne sur le nucléaire iranien en juillet 2015.
Ce retrait annonce le retour des sanctions économiques sur l’Iran, marquant le début d’une période de récession pour l’économie iranienne.
L’inflation est aujourd’hui de l’ordre de 40%, à associer à une monnaie ayant perdu les deux tiers de sa valeur (1 euro = 45.420,89 rials iraniens) et le taux de chômage juvénile atteindrait les 30 à 40%. Les iraniens, directement touchés par les sanctions économiques qui ont pour but de geler les secteurs pétroliers et financiers, se sont ainsi rendus aux urnes ce vendredi, dans un contexte économique difficile. Pour ces élections de premier plan dans la politique interne iranienne, c’est le camp conservateur qui est annoncé grand gagnant avec 191 des 290 sièges au Parlement. A Téhéran, la capitale, les conservateurs se sont ralliés derrière la figure de Mohammad Ghalibaf, ancien maire de la ville.
Pour beaucoup d’iraniens, un vote conservateur est le seul moyen de retrouver un Parlement fort et uni, pouvant faire face aux sanctions étrangères et au contexte économique qui ne cesse de s’empirer.
Le président modéré Hassan Rohani est désormais dans une position délicate, devant composer avec un Parlement à majorité conservatrice jusqu'à la fin de son mandat, en 2021. Les Français n’ont qu’à choisir. Entre le Premier ministre qui a décidé de recourir au 49.3 pour régler le problème de la réforme des retraites et l’épidémie du Coronavirus qui tombe à pic pour confiner la population chez elle. Ou encore entre les...