Toutefois hier, Clarín faisait un reportage sur l’enjeu de ce virus dans les milongas du centre-ville de la capitale qui vivent surtout du passage des touristes de l’hémisphère nord (Européens et Japonais au premier chef). Les pouvoirs publics ont commencé à alerter les danseurs sur les risques de contact rapproché avec les touristes. Or danser le tango autrement qu’en abrazo cerrado (étreinte fermée), ce n’est même pas la peine d’y penser à Buenos Aires. Nous voilà bien avancés… Heureusement, si l’on peut dire sur un sujet aussi grave, la pleine saison se termine et les touristes se font un peu plus rares qu’en janvier et février. Un phénomène similaire avait déjà coulé le secteur en 2009 avec la crise du virus H1N1 parti du Mexique…
Tout cela ne retire pas la moindre parcelle d’humour à Daniel Paz et à son complice psychanalyste, Rudy, qui ont fait paraître jeudi ce dessin à la une de Página/12 avec l’éternel oligarque propriétaire d’immenses terres agricoles -et exportateur de soja- reconnaissable à ses gros sourcils, sa grosse moustache et son embonpoint de capitaliste prospère.
![La crise pandémique vue d’Argentine [Actu] La crise pandémique vue d’Argentine [Actu]](https://media.paperblog.fr/i/907/9072570/crise-pandemique-vue-dargentine-actu-L-XXyjPz.jpeg)
Le petit jeune à gauche : Il faut faire en sorte que le corona virus n’entre pas en Argentine. L’oligarque : Bien sûr. Même que les dollars que me donnent les Chinois pour le soja, je ne les rapporte pas ici. Ils vont directement sur mes comptes offshore. Traduction © Denise Anne Clavilier
Pour en savoir plus : lire l’article de Clarín.