J'avais déjà parlé de leur premier album, "Permo", sorti en 2017. Ce nouveau disque, malgré un léger renouvellement de personnel reste dans la même lignée que le précédent. Rachel Taylor, la copine d'un des 2 songwriters, Sean Armstrong, a rejoint le groupe, en place de Cal Donnelly. Elle participe activement puisqu'on la retrouve à l'œuvre sur le beau "Black Cat". Les titres sont toujours courts, variés, mélodiques, cela donne envie de presser "repeat" encore et encore dès que le disque est terminé. C'est la même indie pop inspirée par le mythique label Sarah Records, les Pastels, Orange Juice, toute cette scène écossaise adepte du "fait maison", pas prétentieuse pour un sou. Dans les années 80, cette musique était à la mode. On entend même du Happy Mondays dans le bien nommé "Get High". Aujourd'hui, les Spinning Coin paraissent complètement à contre courant, ne touchant qu'une poignée de quadras voire quinquas nostalgiques, puisque nous écoutons bien souvent la même musique que celles de nos 27 ans. Pour ceux-là et pour d'autres, j'espère, les Écossais seront à Paris, au Supersonic, pour un concert gratuit, le 27 mars prochain. L'occasion de voir et d'entendre si cette pop-là peut encore se conjuguer au présent en 2020. À l'écoute de cet excellent "Hyacinth", on voudrait croire que oui.