« Dépolitiser le réel, c’est le repolitiser au profit de l’oppresseur »
(Adèle Haenel, vu ici)
Etre antifasciste, tel que je le conçois, c’est être frontalement, sans la moindre ambiguïté, contre toutes les oppressions, toutes les dominations, toutes les privations de libertés fondamentales, qu’elles soient de nature économique, politique, religieuse, sexiste, LGBTQ phobe ou raciste/xénophobe.
Aussi, je ne pouvais pas ne pas être aux côtés de toutes celles que l’on maltraite, relationnellement et sexuellement, et cela, une horreur absolue à mes yeux, dès leur plus jeune âge. Je suis donc comme toutes celles et ceux qui se réveillent au lendemain d’une cérémonie officielle promue par une industrie du cinéma hexagonal totalement dépourvue de la moindre éthique qui, dans sa toute puissance patriarcale absolue, a osé sans honte aucune mettre à l’honneur un violeur pédophile en série :
source… et de cela, le capitaines de cette industrie que je conspue et à qui j’adresse mes crachats devront rendre compte un jour. Car était-ce vraiment, précisément, à elles, de quitter la salle ?
source… Pour moi, comme pour beaucoup d’autres, en effet :
sourceFranchement, il y a de quoi…
source