C’est donc pour le chrétien un temps de pénitence, de prières et de jeûne. Pour cette cause, il communie non seulement avec le Christ ; son modèle de vie mais, il est aussi appelé à l’imiter. Tout en se référant constamment à la doctrine chrétienne par son comportement. Autant dire un enracinement dans la foi.
Le caractère sacré de cette célébration invite donc à la conversion. Bien plus, à l’amour du prochain pour s’ancrer dans la " Vérité " suprême qu’est le Christ. C’est bien le socle de toute la philosophie chrétienne.
Ces 40 jours commencent par le mercredi des cendres. Un jour qui ouvre sur un cérémonial liturgique. Le symbolisme de ce rite réside dans le fait qu’il rappelle aux chrétiens leur origine. " … Tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière", disent les Saintes Écritures en Genèse 3, 19-20. D’où cette formule rituelle que prononce le prêtre pour imposer les cendres aux fidèles chrétiens venus participer aux célébrations de ce jour. Pour joindre l’acte à la parole, il trace sur leurs fronts une croix. Ce geste a une signification tout simple. Comme pour demander aux uns et aux autres d’adopter une attitude d’humilité.
La poussière ou la cendre est éphémère. Rien de plus noble pour le chrétien de se recontextualiser son rapport au monde à travers sa condition d’être de passage sur terre. Pour rappel, cette phrase fait suite au châtiment infligé à Dieu au couple Adam et Eve pour lui avoir désobéi. C’est donc en toute logique que pendant ces 40 jours, l’Église souhaite voir ses fidèles se repentir. Les cendres qui servent à la cérémonie du "mercredi des Cendres", ne sont rien d’autres que les rameaux qui ont servi à accompagner le Christ le vendredi d’avant le dimanche de Pâques. Jour que les chrétiens appellent communément "Vendredi Saint". Ils les gardent chez eux. Pour l’occasion, ils les ramènent aux prêtres pour être brulés. C’est finalement, cette cendre recueillie qui sert à rappeler la dimension personnelle du péché de chaque chrétien.
Espérons que les nombreuses résolutions prises pendant ce mois servent aux chrétiens à changer profondément. Benjamin Griveaux, le candidat de la République en marche aux élections municipales à Paris vient de jeter l’éponge. L’ancienne "petite main" de Dominique Strauss-Kahn n’a pas tiré les leçons du scandale de son mentor et n’a pas retenu que mélanger...