Maintenant que vous savez pourquoi les empathes ont la larmichette facile, que vous avez pu admirer au microscope la beauté des larmes, je vais vous faire découvrir aujourd’hui la mérule pleureuse. Mais sous ce nom presque romantique, se cache votre pire cauchemar !
Cette espèce de champignon de la famille des Serpulaceae, appelé aussi mérule pleureur ou « cancer du bâtiment » porte ces noms parce que son mycélium secrète des sortes de larmes colorées.
Mais celui qui risque de verses des larmes, c’est le pauvre hère qui trouve ce champignon lignivore dans son domicile. En effet, la mérule pleureuse est le pire ennemi du bois travaillé et de tout autre objet contenant de la cellulose.
Comment repérer la mérule pleureuse ?
Stop au film d’horreur « L’attaque de la mérule pleureuse » !!
Les conditions de développement de la mérule sont telles qu’il y a en fait peu de chance qu’un habitat aéré, éclairé, bien isolé et entretenu régulièrement risque de se faire attaquer par ce champignon ! Pour se développer le vilain polypore a besoin notamment :
- d’un taux d’humidité très élevé (compris entre 22 et 40 %)
- d’absence de lumière
- de températures assez basses (entre 20 et 26 °C)
Même si vous êtes un empathe, devant les larmes de cette mérule, vous n’aurez qu’une seule envie, celle de toucher du bois ou de rester de marbre pour ne pas vous faire attaquer !
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