La mérule pleureuse ne s’invite pas chez soi

Publié le 28 février 2020 par Bastienb

Maintenant que vous savez pourquoi les empathes ont la larmichette facile, que vous avez pu admirer au microscope la beauté des larmes, je vais vous faire découvrir aujourd’hui la mérule pleureuse.  Mais sous ce nom presque romantique, se cache votre pire cauchemar !

Cette espèce de champignon de la famille des Serpulaceae, appelé aussi mérule pleureur ou « cancer du bâtiment » porte ces noms parce que son mycélium secrète des sortes de larmes colorées.

Mais celui qui risque de verses des larmes, c’est le pauvre hère qui trouve ce champignon lignivore dans son domicile.  En effet, la mérule pleureuse est le pire ennemi du bois travaillé et de tout autre objet contenant de la cellulose.

Comment repérer la mérule pleureuse ?

Si vous observez la présence d’une substance ressemblant à de l’ouate ou une toile d’arachnide virant au gris, préparez-vous à engager une course contre la montre (en appuyant sur le champignon ?) , un dur combat avec ce basidiomycète ! Car vicieux comme il est, il peut s’incruster en plein cœur du bois et même pénétrer à travers les murs maçonnés !

 Stop au film d’horreur « L’attaque de la mérule pleureuse » !!

Les conditions  de développement de la mérule sont telles qu’il y a en fait peu de chance qu’un habitat aéré, éclairé, bien isolé et entretenu régulièrement  risque de se faire attaquer par ce champignon ! Pour se développer le vilain polypore a besoin notamment :

  • d’un taux d’humidité très élevé (compris entre 22 et 40 %)
  • d’absence de lumière
  • de températures assez basses (entre 20 et 26 °C)

Toutefois, si les conditions de votre demeure ne lui conviennent pas, il pourrait se mettre en dormance et attendre de meilleures opportunités pour se réveiller !

Même si vous êtes un empathe, devant les larmes de cette mérule, vous n’aurez qu’une seule envie, celle de toucher du bois ou de rester de marbre pour ne pas vous faire attaquer !

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