Résumé éditeur
Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre dernier assassinée au Bataclan. Alors que le pays était endeuillé, à la recherche de mots pour dire l'horreur, il publiait sur les réseaux sociaux une lettre destinée aux terroristes intitulée Vous n'aurez pas ma haine. Dans celle-ci, il promettait à ces " âmes mortes " de ne pas leur accorder sa haine ni celle de leur fils de dix-sept mois, Melvil. Son message fait le tour du monde. Accablé par la perte, Antoine Leiris, journaliste de 34 ans, n'a qu'une arme : sa plume. L'horreur, le manque et le deuil ont bouleversé sa vie. Mais, à l'image de la lueur d'espoir et de douceur que fut sa lettre, il nous dit que malgré tout, la vie doit continuer. C'est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu'il nous offre dans ce témoignage poignant.
Mon avis rapide
Soirée du 13 novembre 2015, je me rappellerai toujours de ce soir- là. Un soir banal de fin de semaine. La maison était calme, je lisais allongée dans mon lit en jetant de temps en temps un oeil sur le bandeau d' informations de BFMTV. Il y avait match de foot .Je ne suis pas très foot.
Et puis d'un coup les alertes, les tirs , stade de France, bars .Ca recommençait comme en Janvier . Et puis le Bataclan. J'ai fermé mon livre , j'ai mis le son, le chiffres des victimes augmentait. je n'ai pas dormi de de la nuit, celle d'après non plus
La femme d'Antoine Leiris, Hélène, perdit la vie ce soir là , tuée par des jihadistes, comme 129 autres personnes. 413 autre furent blessées.
Le 16 novembre, Antoine Leiris publia un texte sur sa page facebook " Vous n'aurez pas ma haine"(1)
Ce livre, publié en mars 2016 et commencé juste après les attentats, revient sur les quelques heures jours qui suivirent cette terrible soirée: l'attente , l'angoisse , la terrible nouvelle, la vie doit continuer car il y a un petit petit garçon de 17 mois, Melvil , qui lui aussi a perdu sa maman et qui est trop petit pour comprendre, mais pas trop petit pour ressentir .
J'ai été bouleversée par cette lecture . J'ai eu du mal à retenir mes larmes. Merci Antoine Leiris pour ces mots si justes, si sincères.
Ci dessous le copié collé du texte publié sur le compte facebook d'Antoine Leiris le 16 novembre 2015
(Antoine Leiris)