De février 1959 à juin 1961, il sera élève dans une école de pilotage en Union Soviétique. Il y apprend l'art de manier différents jets bombardier. À son retour en Égypte, il fait plusieurs titres de commandement et doubler le nombre de pilotes sur les bases du Caire. En 1968, il devient grand patron des forces aériennes égyptiennes.
En octobre 1973, à l'aube de la guerre du Kippour, il est architecte d'une attaque surprise contre les soldats Israéliens dans la banquiste Est du Canal de Suez. On touche 90% des cibles visées. Mubarak devient un héros national. Il est promu dès l'année suivante comme maréchal chef. La suite de son succès dans ce conflit est un impact davantage psychologique qu'au sol. Ses exploits sont plus ou moins ternis alors qu'on l'accuse d'avoir saboté quelques documents pour prendre le crédit sur des choses dont il n'était pas l'initiateur. Quelques photos sont aussi retouchées pour le faire apparaître là où il n'était pas.
En avril 1975, le président Anwar Sadat le nomme vice-président de l'Égypte. Il sera important dans le désengagement futur des rapports de force envers Israël. En septembre 1975 il se rend à Ryhad et à Damas pour persuader l'Arabie Saoudite et la Syrie d'aussi se désengager d'ententes avec Israël. Si le père de Bashir Al-Assad le refuse en Syrie, Mubarak se lie d'amitié avec le prince Fahd. Que son propre président Égyptien, Anwar Sadat, refusait de voir. Ce lien diplomatique devient fort important pour l'Égypte. Il se liera d'amitié avec plusieurs figures importantes du monde arabe, créant des liens entre autre, avec le Soudan, le Maroc et l'Arabie Saoudite. Il sera si important que l'ambassade des États-Unis a besoin de lui pour établir des ponts avec les pays arabes.
Lors d'une parade annuelle au Caire, en 1981, le président Sadat est assassiné en train de regarder les cortèges, et Mubarak est blessé. Remis de ses blessures, il est nommé 4ème président de l'histoire de l'Égypte.
Il sera toujours en guerre ouverte avec l'islamisme intégriste. Et ses positions envers Israël font en sorte qu'on tentera souvent, sans succès, de l'assassiner aussi. Il aurait survécu à 6 tentatives d'assassinat ce qui ajoute alors à son mythe national. L'État fera travailler, sous son règne autour de 8 millions de personnes, pour une population de 75 millions d'habitants. Il enverra des forces dans la coalition pendant la guerre du Golf de 1991.
À Port Saïd, en 1999, il est blessé au genou par un assaillant y plantant un couteau.
En 2003, il se dit contre l'invasion des États-Unis en Irak car il juge que le conflit Israëlo-Palestinien devrait être résolu avant. Il dit ensuite que les États-Unis ne devraient pas se retirer trop vite, sinon le chaos (ce qui arriva) laissé derrière sera immense.
Quand il devenait de plus en plus certain que l'un de ses fils serait son successeur, les protestations ont commencé à grogner.
En janvier 2011, on appelle à sa démission. Un mois plus tard, un coup militaire le sort du pouvoir. On en a assez de la famille et on arrête tout le monde. Pour corruption. Et pour ne pas avoir freiné quelques assassinats de protestataires. Il est condamné à trois ans de prison.
Depuis 2010, sa santé décline beaucoup. Il est relâché en mars 2017. Mais passe beaucoup de temps dans les hôpitaux.
Il y meurt, hier, à 91 ans.