Aquarama est un duo milanais né au cours de l’été 2016 et leur tout premier album Riva avait suivi dès le mois d’avril de l’année suivante. Aussi rapidement, la musique de Dario Bracaloni et Guglielmo Torelli avait réussi à dépasser les frontières de leur Italie natale, connaissant notamment un succès aussi bien en Europe qu’en Amérique du nord.
À l’écoute de leur nouvel album Teleskop fraîchement sorti en ce début d’année, et une fois oubliée l’apparente naïveté du visuel qui, comme je l’adore tant, se reflète en réalité leur candeur pleine d’une humilité qu’on entend dès le morceau instrumental d’ouverture, l’éponyme « Teleskop ». En milieu d’album, un autre instrumental, « Vietnam », viendra enfoncer le clou davantage encore… en attendant que le splendide final « Moon landing » – parfaitement intitulé – ne vienne vous faire croire que vous venez d’écouter ce qui commence déjà à ressembler à un chef-d’œuvre !
Car, entre ces moments de grâce, se trouvent six morceaux chantés, eux aussi incroyablement gracieux et touchants. Il y a parfois une certaine légèreté, très pop, et à d’autres moments, une mélancolie pointe, toujours au beau milieu de cette musique plutôt pop.
Bon, je ne l’aurais vraiment pas cru avant de mettre le disque la première fois, et pourtant : je ne compte déjà plus le nombre de fois où je l’ai écouté depuis que je l’ai (cela fait quelques jours seulement) et, bien entendu, je l’ai également écouté en boucle mal de fois… créant un lien magique entre « Moon landing » et « Teleskop ». Tiens, vous avez compris comme moi le sens du voyage proposé ?
(in Heepro Music, le 21/02/2020)
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