Auteur de nouvelles et de romans policiers, de romans de jeunesse et de romans que je qualifie de naïfs synthétiques (une qualité partagée avec Brautigan) Garnier a laissé derrière lui des bouquins noirs teintés d’un humour décalé. Tour à tour édité chez POL, Fleuve noir et pour finir chez Zulma dans des bouquins aux maquettes toujours superbes, j’essaye de satisfaire ma manie de collectionneur psycho rigide en les acquérant et surtout en les lisant tous. Parenthèse était le dernier qu’il me manquait. C’est donc maintenant terminé, je ne pourrais jamais que relire Pascal Garnier. Ce qui est tout de même une sacrée consolation quand on connait l’efficacité de la plupart de ses romans (surtout les derniers, il est parti trop tôt). Dans Parenthèse il évoque le destin de trois femmes tondues à la libération dont les destins vont se retrouver mêlés bien des années plut tard, une fois devenues des mères de famille qui retrouvent les lieux de l’infamie subie. Je n’ai pas été emporté dans le flux narratif comme cela était généralement le cas avec d’autres livres de Garnier. Les saupoudrages de flashbacks m’ont un peu éloigné de l’histoire du fils de l’une de ces trois femmes qui, après une existence de larcins et de coups pendables, va commettre une boulette de trop. Comme toujours dans les bouquins de Garnier, on partage le quotidien de gens simples, des sans grade, parfois même des ratés sur lequel l’auteur braque un projecteur humaniste et dénué de complaisance. Pascal Garnier – Parenthèse (PLON)
Auteur de nouvelles et de romans policiers, de romans de jeunesse et de romans que je qualifie de naïfs synthétiques (une qualité partagée avec Brautigan) Garnier a laissé derrière lui des bouquins noirs teintés d’un humour décalé. Tour à tour édité chez POL, Fleuve noir et pour finir chez Zulma dans des bouquins aux maquettes toujours superbes, j’essaye de satisfaire ma manie de collectionneur psycho rigide en les acquérant et surtout en les lisant tous. Parenthèse était le dernier qu’il me manquait. C’est donc maintenant terminé, je ne pourrais jamais que relire Pascal Garnier. Ce qui est tout de même une sacrée consolation quand on connait l’efficacité de la plupart de ses romans (surtout les derniers, il est parti trop tôt). Dans Parenthèse il évoque le destin de trois femmes tondues à la libération dont les destins vont se retrouver mêlés bien des années plut tard, une fois devenues des mères de famille qui retrouvent les lieux de l’infamie subie. Je n’ai pas été emporté dans le flux narratif comme cela était généralement le cas avec d’autres livres de Garnier. Les saupoudrages de flashbacks m’ont un peu éloigné de l’histoire du fils de l’une de ces trois femmes qui, après une existence de larcins et de coups pendables, va commettre une boulette de trop. Comme toujours dans les bouquins de Garnier, on partage le quotidien de gens simples, des sans grade, parfois même des ratés sur lequel l’auteur braque un projecteur humaniste et dénué de complaisance. Pascal Garnier – Parenthèse (PLON)