Même zone de production, même producteur, même cultivar : Yabukita. L'un comme l'autre sont ombrés, 5 jours pour l'un 6 pour l'autre. Il s'agit de deux thés du village de Yabe à Yame, deux plantations à 500 m et 600 mètres d'altitude.
Avec seulement ces informations, on pourrait imaginer deux thés très similaires, or il n'en n'est rien, ils sont au contraire radicalement différents.
L'after est bien là, mais discret, légèrement sucré, et dans la continuité donc du caractère rafraîchissant, élégant de ce Yabukita.
Aussi, il est important de noté que malgré son profil, il n'est pas nécessaire d'infuser très tiède ce thé, 70°C est presque déjà trop tiède, et 80°C feront merveille.
Avec le deuxième Yabukita, on change de style et on retourne dans le sentier battu des thés de Yame, pourtant, ce lot m'a semblé présenter des subtilités des plus intéressantes.
L'after est aussi très agréable, laissant apparaître quelque chose de végétal comme du bois vert.
Au delà de leur très grandes qualités, ces deux sencha montrent de manière simple combien les différences de process résultent dans des thés parfaitement différents même dans une même aire de production par le même producteur.