Magazine Culture

Dir en grey à l’Elysée Montmartre

Publié le 19 février 2020 par Tanja @HaKo_niwA

Dir en grey à l’Elysée Montmartre

Dir en grey à l’Elysée Montmartre c’était le samedi 8 février, un retour après leur concert au Trianon en 2018. Ce dernier m’avait réconcilié avec le groupe. Tout comme l’album The Insulated World. Et ce soir là, il fallait l’avoir aimé cet album car on a pu en profiter dans son intégralité !

La salle est déjà bien remplis quand le DJ termine son set. Nous sommes arrivés à la fin en mode vieux briscards qui préfèrent finir leur bière au bar d’à côté plutôt que de ce taper une mauvaise première partie. Bien nous en a pris, il ne restait plus qu’à attendre les héros du jour.

Les lumières s’éteignent, ambiance sombre et minimaliste, le mur d’écran à l’arrière de la scène projette images et textes des différents titres joués ce soir là. C’est sur Zetsuentai que le quintet ouvre le bal macabre. Toujours stylé, chacun arbore un style sombre et classe. Kyo a semble-t-il beaucoup aimé la prestation de Joaquin Phoenix. S’il mise sur la gestuelle habituelle, son maquillage ne peut que nous faire penser au Joker de Todd Phillips.

La set list est centrée sur leur dernier album The Insulated World avec même The World of Mercy leur dernier single. Peu de place pour d’anciens titres, et encore moins pour ce que j’appelle les vrais anciens tirés de leurs albums post Withering to Death. Un set sans doute moins intéressant que leur concert au Trianon, mais en contre partie plus cohérent. On plonge dans la noirceur du groupe, dans les plus mise en scène dérangeante de Kyo qui se pend ou retire ses tripes de son ventre. Amis de la joie et de la bonne humeur, passez votre tour.

Dir en grey à l’Elysée Montmartre
Photo : © Sironimo

En cela le concert est fascinant. L’aura charismatique de Kyo envahis la scène, sublime les compositions souvent lourdes et prenantes de ses camarades. Ranunculus vous tire des larmes de sang. C’est bon de ce faire du mal avec Dir en grey. Si Kyo est bavard au Japon, en Europe avec la barrière de la langue, il ne dira que le « Paris » pour nous faire hurler. C’est toujours dommage car on aimerait un peu plus l’entendre parler.

Puis ce sont les encore, les trois derniers titres, pensais-je à ce moment là. Le concert ce termine avec Utafumi, pour la première fois le groupe échange avec le public envoyant des médiators, bouteilles et baguettes dans la foule.

Je remet déjà mon manteau pour partir vers la sortie, mais mes amies ont envie de rester. La lumière s’éteint à nouveau, le groupe remonte sur scène pour un ultime rappel. C’est le dernier jour de la tournée et ils nous font un petit cadeau avec Sustain the untruth. Ils sont le sourire et aux lèvres et ça fait hyper plaisir de les voir aussi souriant -oui même Kyo-. Une fois de plus ils quittent la scène envoyant encore quelques médiators avant de nous dire définitivement au revoir.

Nous attendrons leur retour, car Dir en grey sait toujours nous offrir un spectacle hors norme, hors du temps et des convenances. Que leur esprit tortueux nous reviennent encore et encore.

Set list

Zetsuentai
Ningen o Kaburu
Rubbish Heap
Devote My Life
Keibetsu to Hajimari
Celebrate Empty Howls
Aka
Merciless Cult
Downfall
Values of Madness
Keigaku no Yoku
Ranunculus
The World of Mercy

Encore
Followers
THE DEEPER VILENESS
Utafumi

Encore 2
Sustain the untruth


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Tanja 763 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine