Le challenge solidaire de Babelio me permet de relire des romans perdus dans ma bibliothèque, lus à l'adolescence comme ce Barjavel. Je n'en sors pas émerveillée.
Saint-Menoux et Essaillon ont trouvé un moyen de voyager dans le temps. Ils explorent d'abord les années proches puis s'autorisent des bonds dans le temps pour découvrir comment va évoluer l'humanité jusqu'à une civilisation humaine étonnante, ayant muté, dont ils nous décrivent les fonctionnements. Cela n'est pas sans frayeurs ou inquiétudes sur ce que peut modifier leur présence dans ces lieux. Et sur la façon dont ils pourront ou non retrouver le Paris de la guerre, qui est leur quotidien. Voyager dans le passé, c'est une autre affaire, surtout lorsqu'on tente de jouer le destin... et que c'est lui qui se joue de nous. Une fin en mode chat de Schrodinger ou paradoxe du grand-père !
C'est un roman d'aventure et de SF, en mode page turner, efficace. C'est pas toujours très cohérent, c'est loin d'être dingue au niveau de l'écriture. Et c'est hyper rétrograde en termes de place de la femme. Sans parler de la nouvelle société du futur, explorée pendant la moitié du roman, complètement barbante ! Pas si heureuse des retrouvailles.