Le livre :
Le caveau de famille de Katarina Mazetti aux éditions Gaïa, collection Gaïa littérature, 237 pages, 10 € 24.Publié le 26 février 2011.Existe en version de poche.
Le pitch :
Avant-propos de l'auteur
Ce livre est la suite du Mec de la tombe d'à côté. Si vous ne l'avez pas lu, vous n'aurez quand même aucun mal à suivre l'histoire, en parcourant le bref résumé ci-dessous.
Désirée Wallin, bibliothécaire trentenaire, est veuve depuis peu d'Örjan, un homme dont elle partageait les goûts, le style de vie et les opinions. Pourtant, leur mariage restait tiède. Elle s'est plus ou moins adaptée à sa nouvelle vie solitaire et consacre son temps au travail, mais elle a terriblement envie d'un enfant. Au cimetière, elle rencontre Benny Söderström qui se rend sur la tombe de sa mère. Il vit seul depuis la mort de celle-ci et essaie de faire tourner une petite exploitation de vaches laitières, mais il a du mal à joindre les deux bouts - qu'il s'agisse d'argent ou de temps. Ils tombent amoureux malgré d'énormes divergences d'intérêts et de façons de vivre («Ce n'était pas exactement un déclic. Plutôt comme quand je touche la clôture électrique sans faire gaffe», dit Benny), mais ils peinent à accorder leurs quotidiens. La grande crainte de Benny est de se retrouver vieux garçon pathétique et il veut une femme qui puisse l'assister tant dans l'étable que dans la maison. Désirée ne pense pas être cette femme et elle ne tient pas du tout à abandonner sa vie pour s'installer à Rönngården. Ils finissent par rompre et s'enfoncent dans la déprime, l'un comme l'autre. Désirée sort avec un historien, Anders, mais elle se rend vite compte que c'est surtout le petit garçon d'Anders qui l'intéresse. Benny se met en ménage avec sa cousine Anita, qui lui donne exactement ce qu'il pensait chercher, de l'aide dans la maison et dans l'étable. Mais il n'arrive pas à tomber amoureux d'elle, «pas plus qu'il peut se mettre à fredonner des airs d'opéra».
Désirée finit par comprendre qu'il lui faut à tout prix un enfant, dût-elle être mère célibataire, et elle demande à Benny Le caveau de famille d'en être le père, sans pour autant vivre avec elle. Il accepte, mais en posant ses conditions. Il n'a certainement pas l'intention de lui laisser carte blanche si enfant il y a («Tu transformeras mon gamin en un petit docteur en langues mortes !»). Ils décident de faire trois essais, au moment propice, comme dans les contes de fée. Lorsque Désirée aura le résultat du test de grossesse, ils prendront une décision : si elle n'est pas enceinte, ils couperont tout contact, si elle est enceinte - eh bien, ils y réfléchiront.
D'autres renseignements :
Les voisins de Benny s'appellent Bengt-Göran et Violette.
Märta, la meilleure amie de Désirée, vit avec un homme en fauteuil roulant.
Benny appelle Désirée la Crevette, «Pâle, recroquevillée sur ses parties molles, une carapace autour...»Présentation de l'éditeurAprès l'immense succès du Mec de la tombe d'à côté, nous sommes des centaines de milliers de lecteurs à nous demander ce qu'il advient de Désirée, la bibliothécaire, et de Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d'ardeur les livres et les produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire «de son plein gré». Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c'est terminé pour toujours. Et si ça marche...
Comme le disait un critique littéraire suédois : «Le quotidien tue l'amour, la vie de famille l'enterre.» C'est gai. Bienvenue dans le caveau de famille ! Pétillant et jubilatoire.
Un bonheur qui ne vous lâche pas.»
Cosmopolitan (à propos du Mec de la tombe d'à côté)
Née en 1944 en Suède, Katarina Mazetti est journaliste de formation. Aujourd'hui auteur de livres pour la jeunesse et de romans pour adultes, elle rencontre un succès phénoménal avec Le mec de la tombe d'à côté traduit en de nombreuses langues. Le caveau de famille en est la suite.
Ce que j’en pense :
J’appartiens à la catégorie des lecteurs qui n’avaient pas lu le premier volet de cette histoire. Je l’ai donc prise en pleine vol et comme nous le promettait l’auteur, cela n’était pas si gênant que cela avec une petite mise à niveau que l’on met gracieusement à notre disposition. C’est très agréable car oui, on ne peut pas avoir tout lu. On n’a qu’une vie.
J’ai vite rattrapé mon retard donc et je me suis plongée dans cette intrigue à deux voix. Une fois, c’est Désirée qui nous raconte l’histoire et une autre fois, c’est Benny. On a pour chacun leur version des faits avec leurs sentiments, leurs impressions. Il y a donc quelques redondances, mais qui sont liées au style narratif choisit par l’auteur. On les accepte volontiers. En revanche, on apprécie moins les scènes répétitives et sans grands intérêts qui se multiplient. Les ficelles qui fonctionnent une fois finissent par lasser dès qu’elles se répètent trop. Dommage.
L’auteur semble s’embourber dans une intrigue qui n’en n’est plus une puisqu’elle tourne en rond. Alors oui, la vie de couple, les grossesses, les ennuis au boulot, le quotidien, ce n’est peut-être pas le plus glamour ou le plus palpitant à mettre en scène, mais avec une touche de légèreté supplémentaire et un poil d’humour en plus, cela aurait pu le faire. Vraiment au début, j’ai aimé découvrir les personnages, mais très vite, vers la moitié du roman qui n’est pas très long, j’ai eu l’impression qu’ils n’avaient plus grand chose de nouveau à me dire. C’est devenu plus pesant.
Ce n’est pas un livre indigeste pour autant, mais peut-être que le trop grand succès du premier volet a volé des billes au second. Ce n’est pas toujours évident de réitérer un succès avec les mêmes éléments. Cette fois, ce ne fut pas concluant, mais je relirai certainement un jour Katarina Mazetti pour ne pas rester avec cette impression de rendez-vous loupé.
Et s’il fallait mettre une note : 11 /20 aux éditions Gaïa, collection Gaïa littérature, 237 pages, 10 € 24.Publié le 26 février 2011.Existe en version de poche.
Le pitch :
Avant-propos de l'auteur
Ce livre est la suite du Mec de la tombe d'à côté. Si vous ne l'avez pas lu, vous n'aurez quand même aucun mal à suivre l'histoire, en parcourant le bref résumé ci-dessous.
Désirée Wallin, bibliothécaire trentenaire, est veuve depuis peu d'Örjan, un homme dont elle partageait les goûts, le style de vie et les opinions. Pourtant, leur mariage restait tiède. Elle s'est plus ou moins adaptée à sa nouvelle vie solitaire et consacre son temps au travail, mais elle a terriblement envie d'un enfant. Au cimetière, elle rencontre Benny Söderström qui se rend sur la tombe de sa mère. Il vit seul depuis la mort de celle-ci et essaie de faire tourner une petite exploitation de vaches laitières, mais il a du mal à joindre les deux bouts - qu'il s'agisse d'argent ou de temps. Ils tombent amoureux malgré d'énormes divergences d'intérêts et de façons de vivre («Ce n'était pas exactement un déclic. Plutôt comme quand je touche la clôture électrique sans faire gaffe», dit Benny), mais ils peinent à accorder leurs quotidiens. La grande crainte de Benny est de se retrouver vieux garçon pathétique et il veut une femme qui puisse l'assister tant dans l'étable que dans la maison. Désirée ne pense pas être cette femme et elle ne tient pas du tout à abandonner sa vie pour s'installer à Rönngården. Ils finissent par rompre et s'enfoncent dans la déprime, l'un comme l'autre. Désirée sort avec un historien, Anders, mais elle se rend vite compte que c'est surtout le petit garçon d'Anders qui l'intéresse. Benny se met en ménage avec sa cousine Anita, qui lui donne exactement ce qu'il pensait chercher, de l'aide dans la maison et dans l'étable. Mais il n'arrive pas à tomber amoureux d'elle, «pas plus qu'il peut se mettre à fredonner des airs d'opéra».
Désirée finit par comprendre qu'il lui faut à tout prix un enfant, dût-elle être mère célibataire, et elle demande à Benny Le caveau de famille d'en être le père, sans pour autant vivre avec elle. Il accepte, mais en posant ses conditions. Il n'a certainement pas l'intention de lui laisser carte blanche si enfant il y a («Tu transformeras mon gamin en un petit docteur en langues mortes !»). Ils décident de faire trois essais, au moment propice, comme dans les contes de fée. Lorsque Désirée aura le résultat du test de grossesse, ils prendront une décision : si elle n'est pas enceinte, ils couperont tout contact, si elle est enceinte - eh bien, ils y réfléchiront.
D'autres renseignements :
Les voisins de Benny s'appellent Bengt-Göran et Violette.
Märta, la meilleure amie de Désirée, vit avec un homme en fauteuil roulant.
Benny appelle Désirée la Crevette, «Pâle, recroquevillée sur ses parties molles, une carapace autour...»Présentation de l'éditeurAprès l'immense succès du Mec de la tombe d'à côté, nous sommes des centaines de milliers de lecteurs à nous demander ce qu'il advient de Désirée, la bibliothécaire, et de Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d'ardeur les livres et les produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire «de son plein gré». Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c'est terminé pour toujours. Et si ça marche...
Comme le disait un critique littéraire suédois : «Le quotidien tue l'amour, la vie de famille l'enterre.» C'est gai. Bienvenue dans le caveau de famille ! Pétillant et jubilatoire.
Un bonheur qui ne vous lâche pas.»
Cosmopolitan (à propos du Mec de la tombe d'à côté)
Née en 1944 en Suède, Katarina Mazetti est journaliste de formation. Aujourd'hui auteur de livres pour la jeunesse et de romans pour adultes, elle rencontre un succès phénoménal avec Le mec de la tombe d'à côté traduit en de nombreuses langues. Le caveau de famille en est la suite.
Ce que j’en pense :
J’appartiens à la catégorie des lecteurs qui n’avaient pas lu le premier volet de cette histoire. Je l’ai donc prise en pleine vol et comme nous le promettait l’auteur, cela n’était pas si gênant que cela avec une petite mise à niveau que l’on met gracieusement à notre disposition. C’est très agréable car oui, on ne peut pas avoir tout lu. On n’a qu’une vie.
J’ai vite rattrapé mon retard donc et je me suis plongée dans cette intrigue à deux voix. Une fois, c’est Désirée qui nous raconte l’histoire et une autre fois, c’est Benny. On a pour chacun leur version des faits avec leurs sentiments, leurs impressions. Il y a donc quelques redondances, mais qui sont liées au style narratif choisit par l’auteur. On les accepte volontiers. En revanche, on apprécie moins les scènes répétitives et sans grands intérêts qui se multiplient. Les ficelles qui fonctionnent une fois finissent par lasser dès qu’elles se répètent trop. Dommage.
L’auteur semble s’embourber dans une intrigue qui n’en n’est plus une puisqu’elle tourne en rond. Alors oui, la vie de couple, les grossesses, les ennuis au boulot, le quotidien, ce n’est peut-être pas le plus glamour ou le plus palpitant à mettre en scène, mais avec une touche de légèreté supplémentaire et un poil d’humour en plus, cela aurait pu le faire. Vraiment au début, j’ai aimé découvrir les personnages, mais très vite, vers la moitié du roman qui n’est pas très long, j’ai eu l’impression qu’ils n’avaient plus grand chose de nouveau à me dire. C’est devenu plus pesant.
Ce n’est pas un livre indigeste pour autant, mais peut-être que le trop grand succès du premier volet a volé des billes au second. Ce n’est pas toujours évident de réitérer un succès avec les mêmes éléments. Cette fois, ce ne fut pas concluant, mais je relirai certainement un jour Katarina Mazetti pour ne pas rester avec cette impression de rendez-vous loupé.
Et s’il fallait mettre une note : 11 / 20