Mon petit séjour d'un week-end à Essaouira m'a replongé dans les mauvais souvenirs de mon arrivée au Maroc.
Pour ceux qui n'ont pas encore lu ma présentation (en cliquant sur la photo à droite), j'avais tout plaqué en France en 2005 afin de m'implanter, étouffé d'espoirs, dans cette jolie ville du bord de l'Océan.
C'était sans compter sur la présence de ces petits clans bien fermés d'expatriés...
Dans ces petites villes, malgré les beaux sourires et les poignées de mains chaleureuses on aime pas trop les petits nouveaux: sourires cachés, messes basses, chuchotements font partie de l'accueil.
Après vous avoir sondé, ou en d'autres termes, après avoir vérifié que vous n'allez pas être un nouveau concurrent mais plutôt un pigeon à plumer, on vous laisse bien aimablement vous débrouiller.
" Salut, c'est quoi ton projet ?", " Ah, bien, super. Bon courage alors, ciao ! "...sympa les gars on reviendra !
Peut être que si j'avais passé toutes mes soirées à boire de l'alcool dans le seul bar branché de la ville j'aurais pu éventuellement m'intégrer davantage. Mais pilier de bar, ce n'est pas mon truc...pas de chance.
Heureusement, les marocains sont tellement plus hospitaliers et si je n'avais dû compter que sur les français d'Essaouira je serais reparti très vite d'où je venais.
Ceci ne nous a pas empêché de revenir, mais cette fois à Marrakech. Et là, surprise ! En l'espace d'un mois j'ai noué plus de contacts, on nous a intégré à plus de réseaux, on nous a aidé dans plus de domaines que dans toute une année à Essaouira.
Alors, merci. Merci à Fouad, Luc, Laurent, Taoufik et les autres. Grâce à vous nous aimons Marrakech et nous y resterons.