Pour l’amour extra-lucide
cette pièce de Pinter : Trahisons, je l'ai vue plusieurs fois mais hier je l'ai comprise, quel miroir réfléchissant et quel humour anglais. C'est aussi difficile à jouer et à délivrer que du Beckett mais on rit bien plus, oui, mais le rire du désespoir c'est le plus vrai, non ?...
Chaque spectateur peut y extraire comme des exfiltrations de sa vie.
- Moi, j'y ai vu comme un film sur un homme qui aime tant l'amour qu'il est hors jalousies et qu'il ne peut se séparer de personne. ..
Cette pièce est inoubliable par ses interprètes sa mise en scène clarifiée, l'humour à des moments cruciaux, comme la scène entre les deux hommes au restaurant italien, avec l'excellent garçon qui n'arrête pas d'interrompre la conversation ... Ou quand l'ami, l'amant, déclare son amour à Emma-Claude Perron, terrifié de son propre désir pour la femme de son meilleur ami...
Et vous savez pourquoi, je vais tant au théâtre ? parce que je l'aime mais aussi parce qu'après je dors si profondément comme si on me redonnait matière à rêver.
Belle journée à vous tous si vous allez au Théâtre pour l'amour extra-lucide pour la St Valentin ou un autre jour...
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Mon post précédent a disparu sur cette pièce de Pinter : Trahisons, je l’ai vue hier soir avec mon Chéri et une de mes meilleures amies quel miroir réfléchissant et quel humour anglais certes, mais si « moderne »(Ça veut dire quoi ce mot ? Voir définition par Baudelaire de la différence entre le modernisme et la modernité)C’est aussi difficile à jouer et à délivrer que du Beckett mais on rit bien plus, oui, mais par désespoir comme attiré dans une impasse... et le rire du désespoir est le plus vrai, non ?... Chaque spectateur peut y extraire comme des exfiltrations de sa vie. - Moi, j’y ai vu qu’un film sur un homme qui aime tant l’amour qu’il est hors jalousies et qu’il ne peut se séparer de personne. ..- Pas du tout puisqu’il divorce ! - mais c’est sa femme qui le dit et elle ment... à plusieurs reprises. Cette pièce est inoubliable par ses interprètes, sa mise en scène clarifiée, l’humour à des moments cruciaux, comme la scène entre les deux hommes au restaurant italien, avec l’excellent garçon qui n’arrête pas d’interrompre la conversation ... Ou quand l’ami, l’amant, déclare son amour fou (voir définition par Andre Breton) à Emma-Claude Perron, terrifié de son propre désir pour la femme de son meilleur ami... Et comment résister à Roschdy Zem... Une dame dans la loge derrière nous était d’accord avec moi....Et vous savez pourquoi, je vais tant au théâtre ? parce que je l’aime mais aussi parce qu’après je dors si profondément comme si on me redonnait matière à rêver. Merci Michel Fau d’avoir choisi ce spectacle vivant que pour moi... et pour mon amour, compagnon de vie....c’est à dire pour chaque spectateur qui s’est abandonné une fois au moins à l’amour, et à ses doutes.... sur son désir, sur sa sexualité. Ah vous saviez qu’à l’origine de la Saint-Valentin, tout le monde pouvait être son Valentin sa Valentine, un ami, une amie, un amoureux, une amoureuse...