« Je vous parle d’un temps que les moins
de vingt ans ne peuvent pas connaître »…
Jairo
est un peu oublié par chez nous. Pourtant, pendant la dernière
dictature militaire en Argentine (1976-1983), il a illuminé de son
sourire éclatant et de son timbre de crooner argentin avec un accent
qui faisait craquer bien des admiratrices les grandes émissions de
variétés de la télévision publique française (il n’en existait
pas d’autres d’ailleurs, sur le sol national).
De
retour en Argentine, il a connu une belle carrière de chanteur
multi-genre : il a chanté du tango, du folklore, un peu de rock
lent et pas mal de variété. Une très belle carrière même. La
voix n’a pas changé mais il chante surtout en espagnol.
Samedi
15 février, à 19h30, il va fêter ses cinquante ans de carrière,
comptés depuis la sortie de son premier disque, au Teatro Colón,
l’opéra de Buenos Aires, qui de temps à autre offre sa scène
centenaire aux grands artistes des genres populaires et où il a déjà
chanté, notamment il y a deux ans pour chanter du Piazzolla. Bref,
c’est la consécration au sein du festival d’été Baires 2020.
Il
sera accompagné par ses propres musiciens, l’orchestre symphonique
du théâtre et deux invités, le percussionniste Mínimo Garay,
originaire de Córdoba comme lui et toujours résident en France, le
guitariste de folklore, Juan Falú, un des référents de la musique
de la ruralité argentine.
Les
places sont réparties en deux catégories : 550 $ ARG et 2.200
$ ARG.
Pour
en savoir plus :
lire
l’article de Página/12