Le VDP aura pour mission de contribuer au besoin par la force des armes, à la défense et à la protection des personnes et des biens de son village ou de son secteur de résidence. Le VDP devra entre autres faire preuve de patriotisme, de loyauté, d’esprit de sacrifice pouvant aller jusqu’au sacrifice suprême.
Le VDP bénéficiera d’une couverture sanitaire en cas de blessure dans l’exécution de son mandat. En outre, il lui sera attribué une prime forfaitaire unique en cas d’invalidité permanente. Cependant, selon les dispositions de l’article 9 de la loi, le volontaire n’aura pas des droits à la retraite car étant bénéficiaire d’une formation et d’un équipement spécifique.
Une mission juridiquement encadrée par un contrat entre le volontaire et l’Etat, d’une année renouvelable. Les volontaires seront sous la tutelle du ministère de la Défense. L’opérationnalisation du Volontaire pour la défense de la patrie intervient dès l’entrée en vigueur de la loi. Dans le souci de ne pas en faire "de la chair à canon", il est prévu un apprentissage initial à la manipulation des armes et à la discipline. Une formation qui sera continue sur les terrains d’opérations. "Nous voulons éviter que ces volontaires soient des milices" a déclaré le ministre de la Défense Chérif Sy.
Le recrutement des VDP se fait au niveau du village ou du secteur de résidence du volontaire conditionné à l’approbation des populations locales et en assemblée générale. Certains observateurs voient en cette loi, une manière subtile de légaliser l’existence des groupes d’autodéfense kolwéogo dont les pratiques étaient décriées.
Cette fois-ci, il n’a pas été nécessaire de les inviter à le faire, ils ont bien tiré les premiers. Ils n’ont pas forcément réussi du premier coup, mais après plusieurs tentatives infructueuses et parfois il faut le reconnaître, un peu ridicules, la...