9 députés et 2 sénateurs UMP semblent toujours résolus à voter contre la réforme, malgré les pressions de l'Élysée, qui est allé jusqu'à évoquer des menaces de redécoupages de leurs circonscriptions. Depuis 3 jours, ces fortes têtes sont devenues le cauchemar de l'Élysée où l'on compte et recompte les voix. Le risque d'un échec est franchement envisagé.
Pour l'adoption de cette réforme lundi, le Parlement réuni à Versailles (Assemblée et Sénat) doit voter oui aux 3/5. C'est-à-dire que l'UMP doit compter, outre son propre camp, sur le vote d'élus de l'opposition. Parmi les opposants UMP, on compte : Guy Geoffroy, André Flajolet, Christian Vanneste, Jacques Myard, Henri Cuq, Jacques Le Guen, Jean-Pierre Grand, François Goulard et Gilles Bourdouleix. Certains hésitent encore : Hervé Mariton, qui s'est abstenu en première lecture, et Georges Tron.
La réforme pourrait se jouer à 3 ou 5 voix selon certains calculs.