Pal de Nagy-Bocsa y Sarkozy, qui a décidé de se mettre tardivement à la peinture et exposait la semaine dernière à Madrid, reçoit la journaliste de VSD dans son « somptueux » appartement de Neuilly-sur-Seine (décidément), vêtu d'un costume sable assorti au moelleux canapé dans lequel il se love, une coupe de champagne rosé dans une main, une cigarette dans l'autre. A fond dans son rôle d' « aristocrate mondain et séducteur ».
Dès le début de l'entretien, on comprend que Pal ne fait pas partie de ces hommes qu'une trop piètre opinion d'eux-mêmes handicape au quotidien. En fait, il se trouve génial. « Je ne me lasse pas en regardant mes toiles, il y a toujours quelque chose à découvrir tant elles sont riches », déclare-t-il sans rire. Puis : « J'ai beaucoup d'espoir de succès. Je veux me faire un nom ».
Peu après, Pal s'emporte un peu : « Nicolas veut qu'on travaille plus. Je ne me suis pas arrêté à 55 ans, moi ! Je ne compte pas mes heures supplémentaires. » On commence à se demander si, par hasard, Pal ne se moquerait pas un peu de son fiston. De même lorsque, répondant aux questions qu'on ne lui pose pas, il rêve tout haut : « Carla est adorable. Je ne suis pas assez intime avec elle pour la peindre ». Faut-il préciser que les femmes que peint Pal Sarkozy sont toutes en tenue légère-légère, voire carrément à poil?
Mais le meilleur de l'interview reste cette sortie : « J'aurais été vraiment fier si l'un de mes fils avait été président des Etats-Unis ». Castrateur en diable, Pal remet le petit Nicolas à sa place : président de la France, c'est de la gnognotte ! Maître du monde, voilà qui serait bluffant ! Le papa du président est-il simplement facétieux, ou totalement mégalo ? Difficile à dire, d'autant qu'en conclusion de l'entretien, Pal verse contre toute attente dans le registre du papy geignard : « Mon fils ne m'a pas invité à Brégançon. Au mois d'août je reste à Paris ». Là aussi, on comprend pourquoi… En tout cas, on saisit mieux, grâce à Pal Sarkozy l'éternel besoin de reconnaissance de son fils, et les désordres psychiques que le peintre de Neuily a pu générer... (Source Marianne2 Bénédicte Charles)