Est-il nécessaire de traduire ? Mais non !
A Paris, Alberto Fernández a effectué hier sa première visite officielle et Emmanuel Macron lui a promis de lui apporter l’aide de la France dans le règlement des dettes de l’Argentine envers le FMI… Emmanuel Macron faisait tout autant bonne figure à Mauricio Macri, celui-là même qui a endetté le pays à une hauteur inimaginable… La une de Página/12 s’en donne à cœur-joie, ce qui est assez courant dans ce quotidien.
La Prensa fait plus corsé pour les francophones !
"Remettez-nous nos dettes" dit le gros titre
(avec un impératif de pluriel réel)
une parodie d'un verset du Notre Père
(en français : "Pardonnez-nous nos offenses !")
En français, le jeu de mots ne fonctionne plus du tout aujourd'hui.
En espagnol, si : "perdona nuestras ofensas"
qui corrige l'ancienne formule : "nuestras deudas"
Sur la photo, on voit François serrer la main au ministre Guzman
sous les yeux de la nouvelle responsable du FMI
Ce qui l’est moins, c’est de trouver un jeu de mots à la une de La Prensa et cette fois-ci, c’est l’aide du pape François sur le même sujet qui a inspiré la rédaction : depuis une semaine, il accueille en effet des négociations entre le nouveau ministre des finances argentins et la nouvelle directrice générale du FMI, qui adopte une posture beaucoup plus souple que celle à laquelle elle a succédé en novembre dernier.
Pour en savoir plus : sur la visite officielle de Alberto Fernández lire l’article de Página/12 lire l’article de La Prensa lire l’article de La Nación lire l’article de La Nación sur le cadeau très original que Macron a choisi pour Alberto Fernández : une guitare d’un luthier argentin installé en France. Le président argentin est fin musicien et la guitare est son violon d’Ingres (fallait la faire, celle-là aussi !) sur le soutien du pape et les négociations au Vatican lire l’article de Página/12 lire l’article de La Prensa lire l’article de La Nación