A l’aube de cette nouvelle décennie, les enjeux environnementaux se cumulent pour les grandes villes mondiales : qualité de l’air – liée notamment à la mobilité et la consommation énergétiques des bâtiments -, lutte contre l’étalement urbain – avec la réappropriation des friches en centre-ville, comme c’est le cas à Ivry, avec le projet Linkcity de reconversion des anciennes imprimeries du Monde. Ces enjeux nécessitent de changer les infrastructures, et impliquent forcément de très nombreux travaux.
L’impact important sur l’environnement, une problématique à résoudre par tous les moyens
De fait, le secteur du BTP est actuellement le plus gros consommateur de matières premières non renouvelables : le granulat, que nous consommons 10 fois plus que le pétrole, avec 450 millions de tonnes par an en France. Nous sommes aussi les plus gros producteurs de déchets : 220 millions de tonnes, dont 150 millions de tonnes de terre. Des records peu glorieux, et dont nous devons encourager la baisse par tous les moyens à notre disposition.
C’est la mission que se donne Hésus : aider les entreprises du BTP dans la gestion de leurs déchets, en réutilisant ceux-ci d’un chantier à un autre, évitant ainsi 80% du coût carbone de la gestion des pertes. Les entreprises peuvent ainsi optimiser leur gestion de déblais, grâce à de meilleures solutions de valorisation associées à une expertise logistique.
Un potentiel rapidement repéré par Brézillon Environnement, qui comprend des activités de terrassement, de dépollution et de VRD (voies et réseaux divers).
Une relation donnant-donnant
La relation est gagnant-gagnant, car Hésus sollicite également régulièrement Brézillon Environnement, en faisant appel aux équipes de la plateforme de Longueil pour le traitement et la valorisation des terres polluées d’autres de ses clients. « On peut parler d’une belle synergie où nous sommes à la fois client d’Hésus pour les terres inertes et où Hésus est notre client pour les terres polluées », commente Gérald Gallego, directeur de la filiale.
Le succès de la PME réside dans la communauté qu’elle rassemble : des transporteurs, des chantiers, des centres de traitements… « Nous échangeons des terres entre chantiers, la communauté doit être la plus large possible, pour que cela fonctionne au mieux ! », nous explique Emmanuel Cazeneuve, son PDG. « Plus le réseau est grand, plus nous pouvons faire circuler et réemployer les terres d’un chantier à l’autre. »
Et après ?
« Je souhaite renforcer le partenariat avec Hésus, explique Gérald Gallego. Les consulter doit devenir un réflexe pour mes équipes, sur l’ensemble de nos opérations. Je souhaite que nous contribuions plus fortement à la valorisation des terres inertes inter-chantiers, via les solutions Hésus.»
Une ambition partagée, puisqu’Emmanuel Cazeneuve nous confie également vouloir se rapprocher davantage du groupe Bouygues Construction, et pas seulement en France : « Angleterre, Pologne… Nous voulons étendre notre partenariat au niveau européen ! » conclut-il.