Depuis que j'ai découvert la section BD dans ma médiathèque je me régale.
Ils ont cassé 14 vase, 34 verres, 19 assiettes, brisé 2 lits, écrasé 26 plantes, détruit 1 télé et 2radios, fêlé 1 table, abîmé 108 livres, déchiré 7 canapés, sali 8 tapis, troué 11 tableaux, défoncé 2 cloisons et rayé 3 voitures... ET tut ça en un seulement un an... Mais sinon, ils sont adorables.
Tous les ans, ma mère nous offre à mes frères et moi une BD à chaque anniversaire et Noël. Petit frère reçoit un tome des P'tits Diables. Les histoires de Nina et Tom me font rire, ça me rappelle (en moindre mesure) mon enfance avec mes deux frères. Seulement voilà, au bout de cinq tomes j'ai parfois l'impression d'avoir déjà lu certains gags. Difficile de se renouveler.
Lui, il s'appelle Ulysse. Il est veuf depuis plusieurs années et lorsqu'il perd son travail de déménageur, à 59 ans, une grande solitude s'empare de lui. Impossible même de s'entourer de ses enfants : sa fille est morte dans un accident à l'âge de 16 ans et son fils est très pris par son travail.
Elle, c'est Mme Solenza. Méditerranée de son prénom, 62 ans au compteur. Ancien modèle (elle a fait la couverture de Lui dans sa jeunesse !), elle ne s'est jamais mariée et tient la fromagerie de sa mère qui vient de décéder après une longue maladie.
Si leurs jours s'écoulent tristement et leurs occupations ne suffisent pas à masquer l'isolement qui est le leur, c'était sans compter un miracle émotionnel. Car entre cette femme et cet homme va se tisser une histoire d'amour d'autant plus belle qu'elle est tardive, et merveilleusement porteuse d'avenir...
Elle est douce, touchante cette histoire de redécouverte de soi. Il y a beaucoup de justesse et de réalisme dans le traitement de ces personnages. Les dessins sont très agréables, la palette de couleur si poétique. J'ai été un peu dérangée par la fin, mes conventions sont perturbées, mis à part cela quelle belle histoire d'amour !
Vous aimez les chats? Ils sont mignons, joueurs et espiègles, et leurs yeux sont remplis de malice quand ils vous réclament une caresse ou des croquettes.
En apparence seulement, car un funeste dessein les ronge au plus profond de leur âme et seul votre malheur les intéresse.
Au péril de sa vie, Lapuss’ vous dévoile enfin ce qu’il se passe dans la tête de l’animal le plus maléfique de la création : le chat.
L'un de mes frères m'a offert pour Noël les cinq tomes de Putain de chat, sans savoir que je suivais cette BD sur instagram. Je me suis plus régalée en lisant un strip de temps en temps qu'en lisant presque cinq tomes d'affilé. Il y a sinon un petit côté redondant, l'impression parfois que les histoires sont toujours les mêmes.
J'ai retrouvé beaucoup d'humour et d'amour pour les chats dans ces BD. J'ai l'impression d'avoir de la chance que Cléo n'ait jamais fait trop de bêtises.
Maïana découvre un calendrier de l'avent spécialement conçu à son attention. Des messages intrigants sont glissés dans les papillotes. Elle mène l'enquête pour trouver qui se cache derrière ce cadeau et se replonge dans ses souvenirs d'enfance.
J'ai beaucoup vu cette BD tourner cet hiver pendant les challenges Il était SEPT fois Noël et le Cold Winter, j'ai été très attirée par les dessins. J'ai voulu jeter un œil dessus en allant faire des courses en grande surface et je me suis retrouvée à la lire en entier. J'ai trouvé les illustrations magnifiques et certaines phrases restent gravée tant elles sont douces.Cependant le rythme de l'histoire est un peu bancal. Sensée se dérouler sur un mois durant, l'histoire se déroule beaucoup trop vite, le trop peu de pages oblige à accélérer les choses, à raccourcir les journées, à passer sous silence certains évènements. C'est vraiment dommage, j'aurais tant aimé prendre mon temps.
Six récits de vie étonnants qui interrogent sur des capacités trop rarement explorées de l’esprit humain.
Entre la fin du XIXe et le milieu du XXe siècle, femmes, pauvres, malades et fous n’ont aucun droit. Parmi eux, Augustin Lesage, Madge Gill, le Facteur Cheval, Aloïse, Marjan Gruzewski et Judith Scott sont enfermés dans une société qui les exclut. Ils vont pourtant transformer leur vie en destin fabuleux. Un jour, du fond de leur gouffre, une inspiration irrépressible leur ouvre une porte. Sans culture, sans formation artistique, ils entrent comme par magie dans un monde de créativité virtuose. Touchés par la grâce ou par un « super-pouvoir de l’esprit », ils nous ont laissé des œuvres qui nous plongent dans un mystère infini.
Ouh quelle est dérangeante cette histoire qui traite de la folie de ces artistes. Ce livre est très intéressant car il m'a permis de découvrir certains artistes et leurs histoires. C'est triste de voir comme ils ont souvent été incompris de leur vivant.
Élevée en Angleterre dans une école catholique, Marie Lovitt applique une conception bien à elle de l'injonction "Aime ton prochain" qui lui a été inculquée depuis son plus jeune âge.
Généreuse, indifférente aux normes, Marie suit les élans de ses désirs avec une spontanéité qui enchante ceux qui en bénéficient, mais choque et déroute beaucoup d'autres, à commencer par ses parents. Des années 1960 aux années 1980, Marie s'efforce de construire sa vie en toute liberté, persuadée que l'amour pour les autres, aussi multiple soit-il, ne peut être source de mal. Et c'est avec cet attachement que l'on suit le parcours de cette femme libre, féministe, pansexuelle avant l'heure, emblématique de l'évolution des rapports à la sexualité et à la religion au fil des cinquante dernières années.
Difficile de résumer cette histoire. Marie est terriblement progressiste. Elle accepte et aime tout le monde, peu importe leurs apparences, leurs religions, leurs sexualités. C'est un livre qui ouvre les yeux sur la tolérance. Marie est libre, ouverte d'esprit, féministe. Il faudrait beaucoup plus de Marie dans le monde.
L'histoire est très aboutie, poignante et touchante.
Besoin de vous: Il faut que j'éradique mes fautes d'orthographes alors n'hésitez pas à me les signaler si vous en voyez.