Aux dires d'un agent de santé joint à Dori par l'AFP, "l'infirmier en chef du centre de santé de la localité, qui rejoignait son poste dans le village de Lamdamol, a été tué dans cette attaque". "C'est la panique dans le village et les localités environnantes. Les populations fuient vers le centre- nord, même des habitants de Gorgadji désertent la zone" a-t-il précisé.
Une source sécuritaire évoque des "représailles contre les habitants qui avaient été sommés quelques jours plus tôt de quitter les lieux ". L’attaque n’a pas été revendiquée.
Les régions du Sahel, du Nord et du Centre-nord sont particulièrement secouées par l’insécurité, malgré l’état d’urgence en vigueur depuis décembre 2018.
Cette attaque contre les populations civiles survient une semaine après plusieurs autres dans le nord et le centre du Burkina Faso. Le 25 janvier, 39 civils ont été tués dans une attaque djihadiste perpétrée dans le village de Silgadji à Tongomayel, dans la province du Soum.
Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est confronté à des attaques djihadistes qui ont fait près de 800 morts depuis 2015. Selon l'ONU, les attaques djihadistes au Mali, au Niger et au Burkina ont fait 4.000 morts en 2019 et provoqué une crise humanitaire sans précédent, avec 600.000 déplacés et réfugiés fuyant les violences.
Cette fois-ci, il n’a pas été nécessaire de les inviter à le faire, ils ont bien tiré les premiers. Ils n’ont pas forcément réussi du premier coup, mais après plusieurs tentatives infructueuses et parfois il faut le reconnaître, un peu ridicules, la...