La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot a annoncé qu’un tiers des maisons de santé que le gouvernement veut créer pour lutter contre la désertification médicale serait implantée dans des quartiers populaires dépendant de la politique de la ville, donc à l’initiative de la secrétaire d’Etat Fadela Amara, qui en a la charge en qualité de secrétaire d’Etat.
Il ne faut pas confondre ces maisons de santé qui devraient être crées à l’initiative des pouvoirs publics avec ceux évoqués par la ministre en mai dernier, d’initiative privée, auxquelles elle a promis une aide unitaire pouvant s’élever à 50 000 euros pour participer au financement des frais d’installation.
Rappelons qu’elle visait l’ouverture en 2008 de cent de ces maisons de santé , des maisons pluridisciplinaires où les patients peuvent consulter en un même lieu des médecins généralistes, des infirmières et des spécialistes comme des kinésithérapies ou des orthophonistes, tous libéraux exerçant une partie de leur temps en dehors de leur cabinet personnel.