Et voilà ce le texte que nous avions élaboré pour présenter le concert de Di Battista sur le dossier de presse et sur le site:
Nourrie de multiples références et servie par des musiciens hors pairs, la musique de Stefano Di Battista est le fruit de compositions originales et d'arrangements exigeants. Que l'altiste italien se soit entouré d'Eric Harland, batteur au groove stupéfiant que s'arrachent, entre autres, Charles Lloyd [tiens, au fait, il passe à Souillac après-demain], Dianes Reeves, Mc Coy Tyner, ou encore Baptiste Trotignon qui, pour l'occasion, a troqué le piano acoustique pour l'orgue Hammond, en est une illustration.
Car Trouble Shootin', son dernier projet, est une oeuvre raffinée. Le saxophoniste y développe des mélodies et phrasés qui puisent dans le hard bop, le mysticisme coltranien, les arrangement complexes. Stefano Di Battista file ainsi, au son épuré de l'alto, dans toute l'histoire du jazz qu'il revisite avec le souci de faire sa musique tout en rendant hommage à ceux qui l'ont marqué: une manière de concevoir très librement la notion d'héritage.