Paris, 1950. Eliza Donneley se cache sous un nom d'emprunt dans un hôtel miteux. Elle a fui Chicago pour une raison inconnue, abandonnant son petit garçon et ne prenant que peu d'affaires, si ce n'est son Rolleiflex. Seule dans Paris, elle doit apprendre à se débrouiller, heureusement quelques belles rencontres lui permettent de se réinventer, même si le manque de son fils se fait de plus en plus sentir. Par le biais de son appareil photo, elle saisit sur le vif la ville et ses habitants.
Les thèmes en eux-mêmes sont porteurs, le lecteur parcoure le Paris des années 50, les clubs de jazz de Saint Germain des Près, son effervescence culturelle, un appel à la liberté qui semble s'opposer à un Chicago gangrené par la violence.
- Deux romans cohabitent en un puisque la première partie se passe à Paris, et qu'ensuite un saut temporel nous plonge dans le Chicago en 1968, il est dommage de vouloir courir sur deux époques
- Certains passages romantiques frôlent la caricature "j'avais terriblement envie que cet homme me touche"
- Eliza / Violet est un personnage ambivalent, par certains point très antipathique, notamment dans son rapport avec son fils ou dans ses relations amoureuses quelquefois incohérentes...
- Les passages sur les prises de photo ne rendent pas
- A cause du saut temporel et spatial, certains personnages passent à la trappe très rapidement, comme Rosa, qui disparait un peu prématurément
- Au final, beaucoup de sujets sont survolés, mais non approfondis