2020 débute à peine alors il est encore temps de se souvenir de 2019 (j'ai le droit jusqu'au 31 janvier). La news précédente étant consacrée au bilan sportif, je ne vous parlerai (presque) pas de sport cette fois. Profitez-en, ça n'arrive pas souvent.
Au moment d’écrire cette new news bilan "no sport", il y a tous les souvenirs qui reviennent immédiatement. Les évidences. Un coucher de soleil sur la plage de Ouistreham, les lumières sur ma terrasse de Saint-Germain-en-Laye où chaque matin, les rayons d'un soleil levant vous nourrissent d'une incroyable énergie au moment d'entamer votre journée. Et puis il y a ces moments auxquels on repense en tournant les pages de l’agenda avant de le glisser au fond d'un tiroir, au-dessus de ceux des précédentes années. Le tiroir se remplit, la pile commence à être imposante. Peut-être qu'un jour on s'y replongera, avec parfois de la nostalgie au moment de faire défiler sa vie.
On y retrouvera des rencontres marquantes. Pour 2019, deux me viennent immédiatement à l'esprit, deux femmes. Nicole Abar et Laurence Fischer. La première milite depuis des années pour la mixité. Son projet d'un baby-foot mixte a enfin vu le jour cette année à l'occasion de la Coupe du monde féminine de foot. Ancienne championne du monde de karaté, Laurence Fischer a créé l'association Fight for Dignity qui permet aux femmes victimes de violences de reprendre confiance en leur corps grâce aux vertus du sport et en particulier du karaté. Au-delà de leur passion et de leur engagement, Nicole et Laurence partagent également le fait de ne jamais hausser la voix quand elles parlent. Et pourtant, dès qu'elles s'expriment, on les écoute avec attention et très vite avec émotion. Deux très belles rencontres.
Puisque je parle des femmes, 2019 aura également été l'année de la Coupe du monde féminine organisée en France. Paradoxalement, cet événement m'a complètement éloigné de la cause pour laquelle j'essayais de militer depuis des années, à savoir le développement du sport féminin. Je m'explique. Les discours ultra féministes entendus pendant cette compétition et relayés par les réseaux sociaux, la démagogie dans le traitement de la compétition par de nombreux "médias", notamment TF1, m'ont fait comprendre que ces discours n'étaient plus du tout les miens. Donc mesdames, j'ai envie de vous dire, puisque les hommes sont désormais considérés comme des ennemis par la plupart d'entre vous, puisque l'on ne peut plus rien dire ou contester (par exemple que les BleuEs du foot n'étaient pas au niveau) sans être accusé de misogynie, puisque le sexe est désormais prioritaire sur les compétences (dans un sens différent de celui il est vrai trop longtemps pratiqué), excusez-nous d'exister et surtout... démerdez-vous !
Professionnellement, 2019 laissera une grande trace. Elle restera comme l'année de mon départ d'Equidia après 8 ans passés là-bas. Un départ effectué dans de bonnes conditions, devenu quasi inévitable depuis la fin d'Equidia Life deux ans auparavant. Je ne reviendrai pas sur tout ce que j'ai déjà pu dire sur ce départ et ces 8 années (tout est dans la news ==> ICI).
Le dernier trimestre m'a aussi permis de vivre une nouvelle expérience au sein d'une communauté, à savoir la ville de Villeneuve-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine. Pendant trois mois, j'ai participé à la rédaction du magazine de la ville. J'ai surtout découvert un univers sur lequel j'avais beaucoup d'a priori. Beaucoup sont tombés. Au service communication auquel j'étais rattaché, j'ai rencontré des personnes qui ne comptaient pas leurs heures et pour qui la mission de service public avait un réel sens. Dans d'autres services aussi (jeunesse, sport, culture, etc.), j'ai pu me rendre compte de l'investissement de nombreux "agents" (c'est comme ça qu'on dit). J'ai aussi découvert une ville que je ne connaissais pas du tout. Rien de très attirant en surface quand on ne fait que de la traverser. Et pourtant, en "grattant" un peu, on y découvre une vraie richesse associative avec des gens qui se battent avec une folle énergie pour faire de Villeneuve-la-Garenne, une ville où il fait bon vivre. Même si elle n'a duré que trois petits mois, je suis très heureux d'avoir vécu cette expérience, particulièrement enrichissante à titre personnel.
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Pas mal de modifications dans le calendrier initialement prévu pour cette nouvelle année. Comme annoncé précédemment, le voyage à la Vasaloppet a été annulé par le voyagiste avec lequel je devais partir. Au regard de ma semaine passée aux Rousses pour découvrir la discipline, c'est une très bonne chose. Même si le parcours de la Vasa est quasi tout plat, je crois que j'en aurais bien bavé. Deux autres courses sautent aussi car je travaillerai à ces dates : la course du viaduc de Millau où je serai à Compiègne pour le dressage et le 70.3 des Sables d'Olonne (half-Ironman) qui tombe le même week-end que le Paris Eiffel Jumping où j'aurai le plaisir de travailler avec Anchor Equitation. Le marathon de Paris est également en suspens because travail ce jour-là pour... le marathon de Paris.
Deux épreuves sont en revanche apparues, l'Aymon Trail dans les Ardennes organisé par mon ami Emeric Bénard et l'Ecotrail de Paris, en version 30 km. Je suis bien évidemment tenté par les distances supérieures mais je dois un peu tester mon genou droit sur des terrains typés trail avant de repartir éventuellement vers l'ultra.
2020
5 janvier : Semi de Cernay-la-Ville ==> 1h53'21''
23 février : Aymon Trail de Bogny-sur-Meuse (18 km)
8 mars : Semi-marathon de Rambouillet
22 mars : Ecotrail de Paris (30 km)
29 mars : La Pisciacaise (10 km)
5 avril : Marathon de Paris
13-14 juin : L'Ois'Eau Libre - 12 heures de natation en eau libre (Longueil-Sainte-Marie, Oise)
21 juin : Triathlon Deauville Longue Distance
22 juin : Triathlon Deauville Moyenne distance
22-23 août : Ragnar Relays
A suivre...