Consultrade a mis en ligne son livre blanc « Enjeux RSE du management des risques éthiques, financiers, de réputation ».
Fruit d’un partenariat avec le cabinet Adhère RH, le livre blanc dresse en 64 diapositives un panorama des liens entre RSE et management des risques. Il met en évidence leur interdépendance, leur synergie, leurs conséquences sur les fonctionnements et les profits des entreprises.
Nous avons privilégié le terme de « management » des risques, au détriment de celui de « gestion » généralement utilisé. L’objectif est de souligner son caractère stratégique dans la chaîne de valeur, management renvoyant à la notion de gouvernance.
La RSE relève d’un engagement volontaire plutôt que d’un droit contraignant.
Cependant, les entreprises prennent de plus en plus conscience de l’existence de risques. Plus que jamais, ils sont coûteux en termes éthiques et financiers, pénalisants en termes de réputation.
Qui dit management des risques, dit opportunités.
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BEST OF pour les gens pressés :
– Tous les risques se ramènent à des impacts sur les profits.
– Le Management des Risques RSE a une incidence directe sur la réduction des coûts.
– Le management des risques est un élément de conception de la stratégie. Il est à décliner dans toutes les activités et fonctions de l’organisation.
– Certains « Risques RSE » sont, en réalité, des opportunités économiques à forte valeur ajoutée.
– Le management des risques est un passage règlementaire obligé pour les grandes entreprises.
– Les ETI/PME sont très impactées : les grands donneurs d’ordres poussent leurs PME-fournisseurs à l’action pour la mise en place une démarche durable et responsable.
– Les dérives éthiques qu’elles soient volontaires ou non, font l’objet d’une attention croissante des états et du marché.
– Une étude mondiale met en évidence les manquements aux principes RSE des entreprises et les sanctions qui en résultent.
– De nombreux dirigeants d’entreprises à travers le monde ont été démis de leurs fonctions pour manquement à l’éthique.
– La Norme ISO 20400 fournit aux organisations des lignes directrices pour intégrer la RSE dans leur processus Achats, comme décrit dans l’ISO 26000.
– Les termes d’éthique et de compliance se sont imposés dans la terminologie de gouvernance et de management des risques.
– La succession de scandales environnementaux et humains a fait émerger un mouvement global de responsabilité des entreprises.
– Non respect de la loi sur l’index d’égalité femmes-hommes : les sanctions peuvent aller jusqu’à 1% de la masse salariale.
– Risques RSE liés à la communication : une entreprise peut porter involontairement atteinte à sa marque ou sa réputation.
– Les représentations du conflit social chez les cadres et managers et chez les partenaires sociaux sont trop réductrices.
– La santé, notamment psychique, est devenue un enjeu juridique, économique et financier donc organisationnel. Elle s’inscrit dans le volet social de la démarche RSE.
– Les risques liés aux ressources humaines font souvent figure de parent pauvre.
– L’inclusion des personnes handicapées relève du droit international.
– Les conflits sociaux diminuent au profit d’un absentéisme moral qui correspond au désengagement des salariés, managers y compris.
– L’absentéisme au travail représente une perte économique et financière.
– Le mauvais état psychologique de ceux qui restent malgré un fort absentéisme est une perte bien supérieure souvent non considérée.
– Des étudiants, les talents de demain, appellent à un « réveil écologique ». Beaucoup d’entre eux refusent de travailler pour des employeurs qui ne respectent pas leurs convictions environnementales.
– Les risques psycho-sociaux concernent les collaborateurs et aussi les chefs d’entreprise notamment des TPE/PME.
– En matière de risques psycho-sociaux les entreprises ont des obligations légales de résultat.
– Les entreprises doivent s’attaquer aux facteurs de risques liés au stress par des mesures préventives collectives, structurelles, organisationnelles. Les mesures individuelles et curatives viennent après et sont moins efficaces.
– L’intelligence artificielle suscite des questionnements éthiques sur l’utilisation des données personnelles.
– Quels risques à l’horizon 2030 ?