La liberté, c'est s'appuyer sur le dialogue entre l'expérience et la raison. La raison seule est creuse. L'expérience, seule, est aveugle.
Quant aux traditions, elles ne sont pas des papas et des mamans de substitution, mais des amis. Celles et ceux qui cherchent d'abord la sécurité, perdront à la fois la liberté et la sécurité, en échange d'une liberté et d'une sécurité illusoires. Tôt ou (trop) tard, ils réaliserons qu'ils ont vendu leur liberté pour de la pacotille.Bien sûr, c'est là un idéal, l'idéal que quelques uns. La majorité sacrifie sa liberté à une sécurité imaginaire, en se vendant à des traditions imaginaires payantes, "traditionnelles" ou "modernes", fondées sur des techniques de manipulation bien connues. Pseudo-tradition, pseudo-modernes, pseudo-scientifiques, mais vraiment commerciales et religieuses. La religion et autres business de groupe ont toujours été des affaires commerciales : les monastères ne sont-ils pas les ancêtres des entreprises ? La seule forme de communauté digne de ce nom est celle de l'amitié entre égaux.
Pas de liberté spirituelle - pas de liberté tout court ! - sans un apprentissage et une pratique concrète du questionnement.
C'est souvent douloureux, c'est un travail, c'est le prix de la liberté.