Une parodie désopilante qui vous fera mouiller le sachet.
Comme le hasard fait bien les choses, Anna, étudiante naïve aux mensurations idéales, a rencontré un homme incroyablement riche, divinement mystérieux, et délicieusement plus âgé qu'elle. Depuis, elle passe son temps à soupirer et à se mordre la lèvre inférieure.
Surmonter les cinquante nuisances d'Earl Grey ne sera pas une mince affaire. Entre son admiration sans bornes pour le groupe Nickelback, son insupportable penchant pour le goût de la Bud Light et sa singulière addiction au BDSM (Bardes, Dragons, Sorcellerie et Magie), Anna n'est pas au bout de ses surprises... et vous non plus.
Mon avis :
Il s'agit de la première parodie que je lis de toute ma vie de lectrice ! Et j'étais littéralement tombée sous le charme de la couverture mais surtout, du quatrième de couverture avec des références très jeux de rôles, jeu que je pratique assidûment ! Au final, on est assez loin de l'idée que je me faisais de ce livre.
J'avoue avoir lu le roman dont cette parodie s'inspire il y a quelques années maintenant. Et si certains passages m'ont marqué, d'autres, dont il est fait référence dans ce livre, ont complètement disparu de ma mémoire... Mais l'histoire reste sur la trame de Cinquante nuances de Grey, avec une jeune étudiante qui va tomber amoureuse d'un millionnaire autoritaire avec des tendances sexuelles un peu maso.
Les premières pages du livre m'embarquent ! Nous retrouvons une jeune étudiante qui va faire interviewer à la place de son amie un milliardaire : Earl Grey. Les bases sont là, l'humour aussi... Puis finalement, ça se corse pour moi. Les personnages sont tournés en dérision et je suis d'accord que pour une parodie, c'est clairement ce que l'on attend. Malheureusement, c'était trop. Trop d'incohérence comportementale, trop de chichi et de gnangnan pas vraiment drôles. Par exemple, la référence à la chute d'Anastasia dans le bureau de Mr Grey dans l'oeuvre originale ici est parodiée par le fait qu'Anna va se rattraper en faisant la roue, puis un quasi salto et se retrouver sur le bureau d'Earl. C'est dommage, cela aurait pu être plus fin, plus drôle.
En réalité tout le livre est comme ça. Beaucoup d'idées et de moments sont tournés en dérisions mais l'humour est tellement lourd, tellement exagéré, qu'ils en deviennent moins drôles. Il y a cependant eu quelques passages qui m'ont fait sourire, mais pas suffisamment par rapport à toute ma lecture. Et j'ai trouvé dommage que les références à l'univers jeu de rôle soient au final, très minimes...
Il y a des références également qui sortent du contexte de cinquante nuisances d'Earl Grey. Que cela soit des références culte comme Top Gun ou autres, ça apporte un petit plus. Mais des références à des vampires qui brillent, ou le nom d'Edward qui sort à la place d'Earl, qui sont complètements incorporés dans le livre, cela m'a fait sortir de l'histoire. Tout comme le fait que certains passages du livre sortent de la trame de l'oeuvre originale...
Je pense être passée à coté de l'humour parodique de l'oeuvre et c'est assez dommage... Je vais tenter une autre oeuvre parodique pour savoir si ce genre est pour moi ou non.
Cinquante nuisances d'Earl Grey
6,90 €
La plume de l'auteur 6.0/10
L'humour et la parodie 4.5/10
On aime :
- L'humour qui fait référence à l'oeuvre originale et travaillé du début
On aime moins :
- L'humour beaucoup trop gras, trop présent, trop lourd...
- Les références à d'autres œuvres, comme Twilight... Dommage car cela n'apporte rien au livre