Journapalm 166

Par Gui10sto
Assis en cercle autour du feu, certains regardaient les flammes sans rien dire tandis que d’autres parlaient de tout et de rien. Ils parlaient pour le plaisir de jacasser ou parce que le silence les effrayait, qu’il leur renvoyait en pleine gueule l’insignifiance de leur condition ou qui sait quoi d’autre. Quand on prend conscience de ce que l’on n’est pas, et que l’on ne sera jamais, ça peut vous vriller. Moi je voulais juste me réchauffer près du feu et qu’on me fiche la paix. Et vous pensiez que c’était une raison suffisante pour les égorger ?