
J’ai somnolé un peu et quand j’ai rouvert les yeux, je n’étais plus là. Dans le bourdonnement du moyen-courrier, nous foncions vers l’Islande et derrière les hublots, le jour éternel de l’été polaire nous attirait comme des aimants. Sans le savoir, nous quittions la France pour toujours.