Kosc présente aujourd’hui un plan de continuation d’activité soutenu par Altitude Infrastructure, qui propose d’investir 100 millions d’euros sur 5 ans pour viabiliser l’entreprise.
Rappelons qu’à début décembre 2019, Kosc Telecom annonçait la poursuite de son activité, suite à son placement en redressement judiciaire assorti d’une période d’observation de six mois, période pendant laquelle il devait trouver repreneur.
InfraNum (Fédération des Entreprises Partenaires des Territoires Connectés), avait d’ailleurs demandé au gouvernement de prendre position pour sauver la numérisation des entreprises comme Kosc. Et avait souligné les problématiques liées à la reprise de la petite entreprise : la pérennité du développement des opérateurs qui en sont clients, le sauvetage des milliers d’emplois associés, et le choix politique du gouvernement concernant la numérisation des entreprises.
Le souhait d’accélérer sa croissance en 2020
Dernièrement, Kosc a annoncé vouloir accélérer sa croissance en 2020. L’opérateur d’opérateurs affiche un bilan de couverture positif pour l’année 2019 avec 10 millions de lignes Fibre Professionnelle, complétées par 2 millions de lignes au premier trimestre 2020 et 10 millions de lignes Fibre Entreprise.
Kosc présente un plan de continuation d’activité
Ce lundi, le fournisseur de connectivité très haut débit pour les opérateurs de services numériques aux entreprises présente un plan de continuation d’activité à l’administrateur judiciaire. Ce dernier devra choisir entre cette poursuite d’activité et d’éventuels plans de cessions présentés par d’autres candidats.
Les pertes de Kosc (40 millions d’euros de dettes en raison de difficultés à opérer l’ancien réseau de Completel cédé par Altice – maison mère de SFR – ainsi qu’un contentieux avec Altice portant sur 25 millions d’euros), vont probablement être renégociées.
Le soutien du groupe Altitude Infrastructure
Cela serait extrêmement positif pour cette structure spécialisée dans la fourniture de fibre optique aux petits opérateurs d’entreprise, et devrait rassurer sa cinquantaine de salariés, ses dizaines d’opérateurs clients du réseau, ainsi que les 65 000 entreprises qu’eux-mêmes fournissent en services télécoms.