Pour revenir à l'opus Gabrielle, j'imaginais le flacon avec du caractère, je l'ai découvert lumineux, solaire. J'imaginais des notes poudrés, j'ai découvert une association de fleurs blanches riches en intensité. Avec le recul je pense qu'il n'est peut-être pas toujours bon d'avoir trop d'attentes concernant une fragrance ou un flacon. Qu'il ne faut pas trop s'attarder sur les spots télévisés mais se laisser surprendre sans attentes ni préjugés. C'est aussi le jeu des publicitaires de venir nous chercher et le nôtre de se faire un avis et par nous même, juger. Je pense également qu'un parfum a tendance à nous faire ressentir et en ce sens nous parler chose que l'on confronte à nos envies selon les périodes de l'année. Ne serait-ce finalement qu'une histoire de timing et de sensorialité ?
Tout ceci est bien évidemment imagé. Quoi qu'il en soit avec cette version (Gabrielle essence) qui gagne en intensité avec la tubéreuse magnifiée au côté toujours de l'ylang-ylang, fleur d'oranger et jasmin j'ai l'impression de la redécouvrir et sur ma peau de l'apprivoiser. Je ne dis pas en être devenue une fan absolue mais l'avoir apprécié.