#2020RacontePasTaVie - jour 25, l'album du samedi : Symphonie n°2 de Rachmaninov par André Previn et le London Symphony Orchestra.

Publié le 25 janvier 2020 par Aymeric


Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais la musique occupe quelque place dans ma vie. A l'intérieur de cette place trônent en majesté une cinquantaine d'albums. Et parmi ceux-ci la Symphonie n°2 de Rachmaninov jouée par André Previn et le London Symphony Orchestra.

Une fois n'est pas coutume - enfin si on peut parler de coutume alors que nous n'en sommes qu'à la quatrième édition du disque du samedi - ce disque n'est dans mes rayonnages que depuis assez peu. A peine plus d'un an.

Mais le compositeur était loin d'être un inconnu. Le premier contact avec Rachmaninov s'est fait une nuit, sur l'unique coup d'une heure du matin, alors que débutait sur France Musique le programme de musique classique en continu nommé
Hector.
Passa le tube, le 2e concerto pour piano, dont les dégoulinades de cordes qui interviennent passées les premières mesures au piano seul, m'ont immédiatement - et durablement - charmé.
Le lendemain, en parcourant le Télérama qui avait la bonne idée en cette époque sans internet d'écrire les titres prévus pour la diffusion par ce bon Hector, j'apprenais le nom du compositeur, de la composition, et du principal interprète, le pianiste Vladimir Ashkenazy. Quelques années plus tard je ferais l'acquisition du morceau joué par ce monsieur.
j'y reviendrai.

En me renseignant, là aussi quelques années plus tard, sur le compositeur, j'appris à la fin d'un petit livre de la collection Parmi tous les ouvrages consacrés au compositeur que pouvait offrir le magasin Gibert Joseph sis au 26 boulevard Saint-Michel, 75006 Paris, celui-ci avait le double avantage de se trouver en occasion, donc à un prix modique, et d'être signé Jacques-Emmanuel Fousnaquer. Ce monsieur, Solfèges que le chef d'orchestre André Previn était, en matière d'interprétation de Rachmaninov, " insurpassable. [...] sa clairvoyance, sa conception fluide et chatoyante, sa science des formes semblent avoir tout dit. [...] La passion de Rachmaninov l'anime tout entier. "
Je n'étais pas tombé sur ce livre par hasard.
prématurément disparu, a fait partie de la poignée de critiques officiant aux Inrocks et vis-à-vis desquels je me sens une reconnaissance en forme de dette des années après et bien que je ne lise plus ce journal depuis longtemps.
J'y reviendrai.

Nanti de cette information qui faisait son chemin je fus poussé vers mon acte d'achat par l'insistance, le mot est vilain et ne rend pas justice, disons plutôt la persévérance de l'animateur - et musicien - Laurent Valéro programmant très régulièrement André Previn dans ses diverses émissions. Il n'y apparaissait pas en tant que chef d'orchestre classique mais en temps que pianiste de jazz, tout à fait inspiré et vif, et dont les versions diffusées m'ont souvent séduit.
Je cédai donc à cet alignement de signes d'autant que les affinités reliant la musique russe et le jazz sont un sujet qui me travaille au point que j'ai songé plus d'une fois - sans que la table de travail ne m'appelle une bonne fois - à plancher sur un ouvrage à ce propos.
J'y reviendrai.

A noter que les émissions de Laurent Valéro, seul ou bien accompagné de son complice Thierry Jousse (ou même de ce dernier seul) font et ont fait partie des rendez-vous de radio importants au point que je me sente vis-à-vis de ces animateurs une reconnaissance en forme de dette.
J'y reviendrai.

Mais je vois que cette note déjà trop longue n'aura que très peu parlé de son sujet principal. Il n'est plus temps de s'y consacrer directement d'autant que le temps presse et votre patience s'use.