L’illusion parfaite du bonheur: une âme de poète

Se poser des questions
Se demander si on doit appeler, jouer à pile ou face pour se convaincre d’une chose
Dont on a généralement déjà la réponse
Je meurs de l’intérieur parce que je refuse d’y croire,
Je refuse, oui je refuse d’avoir l’illusion de ce bonheur parfait qui au fil du temps semble ne pas exister
Je refuse de me retrouver dans les filets d’une notion incomprise depuis la nuit des temps,
L’amour, l’amour cette chose qui nous prend au plus bas pour nous faire voyager vers des sentiers battus

Lui qui nous enterre encore plus bas que terre sans notre consentement,
Lui qui peut te faire battre le cœur en plein minuit et te couper la respiration à l’aube

Je refuse d’y croire, d’y avoir droit, d’ailleurs je n’ai que faire du bonheur, c’est un leurre
On vit, simplement, il n y a pas de demi mesure, il n y a pas de compromis, il y a juste rien, juste la vie qui, elle est là, présente ou absente une fois sous terre et j’y crois parce que c’est palpable
Parce que je peux le prouver, parce qu’il existe
Comment voulez vous que je vous explique un sentiment ? Une émotion ? Que je n’arrive pas à cerner depuis toujours ?

Comment voulez vous que je vous explique un pincement de cœur parce que mon téléphone n’a pas sonné,
Enfantillages, caprices, humeurs ils l’ont appelé, eux certains, et nous autres simplement AMOUR, avec un grand A, vous vous en souvenez ?
Dites moi, OUI dites moi la dernière fois que vous avez vraiment aimé, sans détour, sans réfléchir, sans calculer, juste aimer, s’enivrer de bonheur qui ne dure la plupart du temps qu’un quart d’heure, OUI dites-moi,

NON, parce que c’est un leurre, comme l’humanité ou la communauté internationale
Comme croire en l’innocence de l’humanité ou à la sainteté de l’Homme
Je vis, je respire, j’essaie d’être humaine à la hauteur de mes pensées
mais la vérité est que je suis épuisée,
Epuisée de me persuader que là bas, un bonheur tout gris m’attend, que là-bas, un compromis est prêt à être fait ou là-bas un amour me sera offert,
Je préfère compter sur une seule personne : MOI
Je refuse OUI je refuse de dépendre, de confier ce corps et cette âme à humain comme moi
Je refuse de prêter mon avenir à un semblable,
Je refuse simplement d’AIMER
Ce texte plein d’amertume est pourtant ma vérité absolue,
Celle là que j’ai refusé pendant des années et que j’accepte enfin aujourd’hui,
Je suis celle qui préfère aimer l’air et tomber amoureuse de l’eau,
Je suis celle qui préfère voyager à travers des livres que des appareils fait par des Hommes
je suis celle qui ne croit pas en une formule magique du bonheur,
Je suis moi, femme et humaine,
Mais aussi………………RIEN…..