"A sa vue, je me suis accroché à mes plus solides fibres masculines pour ne pas couler des larmes. Tout en lui était méconnaissable". Relate le député de l’opposition Tahirou Barry après sa visite à l’ex ministre des Affaires étrangère du Burkina, Djibril Bassolé. Pour le parlementaire, l’image qui circule actuellement paraît meilleure que la réalité qu’il a découverte.
Condamné en 2019 à dix ans de prison dans son implication du putsch manqué de 2015, Djibril Bassolé souffrirait selon sa famille d’un cancer en stade avancé. Ses multiples demandes d’évacuation sanitaire vers la Turquie pour se soigner à ses frais ont été rejetées.
Le 15 janvier dernier, pour la deuxième fois, le Général est victime d’une crise et est admis au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo à Ouagadougou. Son état de santé lui avait valu son évacuation en Tunisie l’année dernière qui selon l’opposition a été écourtée et ses soins interrompus. Les membres de son parti dont il en est le président, la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) dénonce un "assassinat politique programmé".
Si l’opinion avait déjà connaissance du fait que Bassolé était malade, l’image éventée reflétant son état de santé actuel a choqué plus d’un et suscité de l’émoi. Tahirou Barry pour sa part, appelle à plus d’humaniste et invite les autorités en charge de l’examen de sa demande d’évacuation sanitaire à faire preuve de diligence. Il soutient que les divergences politiques ne doivent pas triompher sur les valeurs humanistes.
Le comité de l’Appel de Manega composé d’anciens et des personnalités prônant la paix et la réconciliation au Burkina a également souhaité qu’il y ait plus d’humanisme afin que l’ancien homme fort sous l’ère Compaoré retrouve la santé. "On ne doit pas laisser quelqu’un périr comme ça" a réagit l’un des membres en la personne de maître Titinga Pacéré. Même son de cloche de la part d’anciens collègues à l’ex diplomate burkinabè.
"Je voudrais lancer un appel solennel au président du Faso, Roch Kaboré, afin qu’il use de son pouvoir de Chef d’Etat pour permettre au patient Djibril Bassolé d’aller se soigner dans un autre pays que le Burkina Faso" a déclaré le président du Congrès pour la démocratie et le progrès, Eddie Komboigo.
Le gouvernement pour sa défense, affirme n’être nullement opposé à une évacuation de Bassolé. Il ajoute que : "si elle doit se faire, elle se fera dans le respect des procédures qui sont certainement en cours".
De sources proches du dossier, tout serait mis en œuvre pour qu’il quitte Ouagadougou pour la France. D’ailleurs, la date d’un probable départ qui serait le 29 janvier ne serait en réalité que le jour d’un rendez-vous avec des médecins français. Il convient toutefois de rappeler que ce n’est pas la première fois que le Général reçoit la promesse d’être évacué pour des soins dans une clinique spécialisée.
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