Cassandra Darke doit sa fortune à la galerie d'art moderne de son défunt mari, à la morale douteuse pourtant, si bien qu'elle a été inquiétée par la justice et garde une mauvaise réputation dans le monde de l'art. Mais peu lui chaut, car Cassandra se revendique misanthrope et n'a que faire de ce qu'on peut penser d'elle car, finalement, "à côté de tous ces meurtriers récidivistes, on se sentirait presque comme Blanche-Neige".
Elle va pourtant se trouver impliquée dans une affaire bien plus compliquée : son ex locataire et nièce Nicki a fait quelques mauvaises rencontres...
Le personnage de Cassandra Darke, antipathique à souhait, râleuse, l'inverse d'une héroïne. Et pourtant, le contact avec sa nièce, pas toujours très futée dans le choix de ses fréquentations, révèlera peut-être au fond de Cassandra un soupçon d'humanité... Le contraste entre les deux femmes étaient intéressant en lui-même, il n'était peut-être pas nécessaire de lui adjoindre une intrigue policière qui, à mes yeux, n'apporte pas grand chose...
- L'intrigue et ses rebondissements
- L'alliance entre dessins et texte dense et resserré ne facilite pas la lecture
Présentation de l'éditeur : Denoel
Sélectionnée pour le prix SNCF du polar