editorial 2020

Publié le 11 janvier 2020 par Valabregue


Nous sommes globalement à la fin d’une période de troubles qui va encore connaître des soubresauts pendant trois ans et déboucher sur une direction qui Impactera les 180 ans à venir, tout comme les saint-simoniens du 19 ème siècle avaient marqué notre développement industriel.
Les villes vont se végétaliser, se piétonniser, se ressourcer auprès des campagnes environnantes. Les technologies qui subsisteront nous feront sortir de la loi des avantages comparatifs qui a fortement imprimé le schéma mondial de développement. La notion d’avantage se fracassant sur l’irrespirabilité de nos métropoles et la toute puissance des fonds de pension.
Seul le local pétri de technologies plus respectueuses des limites survivra.

Quelles seront ces technologies est une question O combien centrale ! Elles seront faites d’imbrications avec les fulgurants progrès de la biologie, d’exclusion progressive des matériaux rares ou précieux ou polluants. Solaire avec photosynthèse, hydrogène par électrolyse, solaire bionique couplé à des imprimantes au laser qui permettront de relocaliser la production de ce que nous continuerons à vouloir utiliser.
Les maisons seront traitées avec des peintures au graphène qui absorbe le C02.
Les composts seront partout, les deux trois ou 4 roues légers remplaceront les tanks actuels. 
L’alimentation faisant des progrès couplée avec les traditions énergétiques ancestrales, la possibilité d’une meilleure santé sera envisageable.
Dans le même temps, les progrès des sciences mentales permettant de sortir de la dictature émotionnelle sans sombrer dans la froideur robotique, viendront parfaire la trousse de secours pour relever les défis colossaux qui sont devant nous.
L’homme commencera à cesser de yoyoter entre l’individualisme exacerbé et le communautarisme forcené. Il envisagera les conditions de sa survie au milieu des ruines de la civilisation Thermo-industrielle. 
Les nations pétries de métissages devront identifier leur spécificité pour se maintenir et inventer de nouveaux liens. 
La démocratie sera obligée de se renouveler : le long terme devra être géré par des gens de confiance à l’abri des revirements d’humeur. L’échec de la réforme des retraites provient d’une vision pyramidale des choses. Les formes de dialogues entre le bas et le haut suivront des protocoles faisant à chaque pas apparaître les accords comme fondement du traitement des inévitables désaccords.
L’éducation à l’intelligence partagée, bien distribuée, sera le cœur du système. Cette éducation renoncera au formatage des esprits et à la sélection d’une soi disante élite qui a montré son incompétence pour entraîner à la collaboration tous azimuts.

La puissance de la gestion mentale ne pourra se déployer que sur des bases assurant la survie ; dit autrement, pour sortir du matérialisme qui s’arrime à l’angoisse de la mort, il y aura besoin ne pas avoir d’inquiétudes au quotidien et d’être en bonne forme
Mens sane in corpore sano sera plus que jamais la boussole de notre évolution.

Chacun ayant en charge de détecter ce dont il a besoin pour mener une vie la plus noble possible !

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