#2020RacontePasTaVie - jour 10, paracha

Publié le 10 janvier 2020 par Aymeric


Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais j'ai lu toute la Torah, ou le Pentateuque, comme vous voulez.
Vous me direz que ceci n'a rien d'exceptionnel et vous aurez raison mais si je devais attendre l'exceptionnel pour m'exprimer ici ces notes bissextiles n'existeraient tout simplement pas.
Je vous accorde un point cependant : cette anecdote seule ne mérite en aucun cas d'être narrée. La manière l'est peut-être davantage. Enfin j'espère.

Il y a quelques années, cinq ou six je dirais, une navigation internet alliant le hasard au creusement des affinités, affections et intérêts m'amena jusqu'au site de l'Alors, oui, une " ULIF Copernic. Plus précisément sur un commentaire de la paracha de la semaine.
paracha (ou parasha car פרשה ) " exposé ", rendu en français par péricope, (plur.: parashiot ou parashiyyot) est l'unité traditionnelle de division du texte de la Bible hébraïque. [...] La division du texte en parashiot est indépendante de la numérotation des chapitres et des versets [...] [formant une] liste des 54 sections hebdomadaires de la Torah, lues selon un cycle annuel, conformément aux prescriptions du Talmud de Babylone. "
(Merci Wikipedia.)

J'ai d'abord trouvé dans ces commentaires (assurés en alternance par messieurs les rabbins Jonas Jacquelin et Philippe Haddad) un genre de raisonnement et de pensée tout à fait à ma convenance. A la fois dans les conclusions (une forme de sagesse résonnant avec mes biais et inclinations) et dans la méthode (cette manière de jouer sur la liberté interprétative et créative tout en maintenant constamment la référence à un texte faisant Loi).
Quelques temps et clics plus tard j'étais abonné à la newsletter hebdomadaire (envoyée chaque vendredi matin comme aujourd'hui).

Et puis, quitte à profiter de l'interprétation, autant se pencher aussi sur la chose interprétée. D'autant que chaque semaine la partie à lire ne semble pas bien longue. Et un tour de calendrier luni-solaire plus tard on se retrouve à avoir un lu ce qui intimidait plus qu'un peu de prime abord. (Le reste des écrits bibliques à lire restant de bonne taille, il n'y a aucune mélancolie d'achèvement en vue.)
Dois-je préciser que la lecture terminée n'implique pas de renoncer aux parachot commentées chaque vendredi ? Il serait même dommage de s'en priver tant s'y trouve régulièrement matière à riches réflexions. Le mieux serait peut-être de citer quelques exemples mais le temps presse et votre patience s'use.