"En fait c'est du aux différentes influences. On a l'influence continentale, qu'on a ici un petit peu, l'influence océanique ce qu'a plutôt la Bretagne et l'influence méditerranéenne quand on est dans le sud. Au gré de ça on voit le climat évoluer. Pendant la canicule, plus on allait vers l'Est et le Sud, plus on avait cette influence continentale avec cet air méditerranéen. Donc voilà pourquoi dans la moitié Est on a connu des températures très élevées, ce qui n'était pas le cas près de l'Atlantique où l'air océanique a limité la hausse des températures".
Pour ce qui est de la sécheresse, est-ce que ça va s'empirer au fur et à mesure des années ? Il y'a-t-il des solutions pour parer à ça ?
"Des solutions oui, mais que sera l'évolution dans notre pays au niveau des températures. Là-dessus, j'ai un discours qui est plus modeste par rapport à ce qu'on entend. La seule chose c'est que la température moyenne augmente (…), mais dans les latitudes tempérées les effets du réchauffement global peuvent être différents. Si cela se confirme, il est possible que dans l'Atlantique, le Gulf Stream, qui nous apporte ces températures relativement douces, disparaisse. Et s'il disparaît, on aura d'un seul coup une petite ère glacière. Donc dans un réchauffement global, il y aura peut-être localement des effets contraires. C'est pour ça qu'il est difficile d'estimer quoi que ce soit, la science aujourd'hui ne peut pas le confirmer de manière formelle".
On entend beaucoup parler en ce moment de la submersion marine. Une carte du monde est sorti récemment sur un site internet américain, on peut voir que le littoral sera en parti englouti en 2050. Vous y croyez à ces théories ?
"Alors, moi je n'y crois absolument pas sur le territoire français. En revanche, ce qui se passe c'est que le trait de côte bouge. On a notre partie de responsabilité, mais une autre partie où ça toujours été comme ça. Quand je vois qu'on explique le réchauffement climatique et l'érosion, par les falaises d'Etretat qui tombent régulièrement, c'est une énorme escroquerie. Depuis la nuit des temps, ces falaises sont attaquées par la mer, c'est le processus naturel. En revanche, le trait de côte qui change parce que l'eau se dilate du fait qu'elle est plus chaude, donc globalement la mer est plus haute, oui. Mais cela n'arrive que sur les zones particulièrement plates, comme dans les Landes ou le delta du Rhône (…) et ça se fait de millimètre en millimètre". Interview complète de Louis Bodin à retrouver ci-dessous, via l'enregistrement. L’année 2019 s’étant terminée en catastrophe, il est urgent de croiser les doigts et de réciter comme une litanie de chapelet, les vœux et les bonnes intentions que nous aimerions voir se réaliser en 2020. Le scandale Delevoye a clos l’année 2019....