Pour celles et ceux qui doutaient encore de la nature réelle et profonde du RN (il y en a, vraiment, de si pusillanimes, pour nier l’ évidence ? ), voilà qui devrait un peu plus encore éclairer leur lanterne :
Justifier la mort d’un homme pour un simple contrôle d’identité, alors que même le ministre de l’intérieur, peu suspect d’humanisme et de complaisance, estime que cette mort soulève de vraies questions ( ce qui soulignons le est assez inédit dans l’histoire des violences policières sous son autorité) , trouver tout à fait légitime l’usage si évidemment disproportionné de la force, ne pas être horrifié par une fracture du larynx dont il est fort peu probable qu’elle ait été provoquée par Cédric lui-même, ne pas voir de problème au fait que la police ait menti délibérément et à plusieurs reprises à la famille, et faire porter la responsabilité de sa propre mort à la victime elle-même (1), cela porte un nom… Je vous laisse le trouver.
Si l’on devait créer un trophée du déshonneur et de l’indignité, je proposerais bien d’en désigner Jean Messiha comme récipiendaire, lui qui nous as tant habitués au pire avec constance.
(1) La présomption d’innocence ne vaudrait elle que pour les policiers ?